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Test : Basilisk 200W – Stentorian (Wotofo)

  • Par , le 10/10/2017 à 13h06
Mis à jour le 12/04/2023 à 10h47
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Après la réussite de la RAM, Stentorian – alias Wotofo – nous propose une box électronique double accus, la Basilisk 220W, aussi belle à l’extérieure que cette fois grotesque à l’intérieur.

Une belle présentation

La Basilisk est livrée dans une boîte plutôt valorisante avec un mode d’emploi et une pochette de disques de protection pour les atomiseurs. Il s’agit de petits disques en 24mm de diamètre, fins et transparents, à intercaler entre l’atomiseur et la box pour ne pas la rayer au niveau de la connexion. Pas bête pour une box dont les finitions sont aussi soignées. 

Revue technique

Les caractéristiques essentielle de la Basilisk

  • Dimensions: 85 x 55 x 26 mm
  • Puissance maxi : 200 W
  • Modes disponibles : watts, curve
  • Batteries : 2 x 18650

Le pack comprend

  • 1 box Basilisk
  • 1 mode d’emploi
  • 1 pochette de disques de protection

Une excellente réalisation

On remarque l’absence de l’habituel câble micro USB. Et pour cause, la box n’a pas la prise correspondante. Impossible donc de recharger les accus à l’intérieur, il faut utiliser un chargeur externe. L’absence de connexion USB fait également disparaître la possibilité de mettre la box à jour, ce qui est regrettable compte tenu des défauts de cette électronique que l’on détaillera tout à l’heure.

Pour en revenir aux finitions, elles sont vraiment excellentes. La box bénéficie d’une réalisation particulièrement soignée. Elle est en résine et métal, la même résine que celle de la RAM box. Son contact est particulièrement doux et agréable. Les motifs exacts sont propres à chaque box, et elle se décline en cinq couleurs. Elle a également un petit effet irisé des plus réussis qui donne un effet visuel de relief à la surface. 

Le haut et le bas de la box sont en métal, les surfaces et les jointures avec la résine sont impeccables. Sur la partie supérieure, le logo Basilisk manuscrit est gravé au laser et la connexion 510 est bien réalisée, avec un ploto positif sur un ressort ferme à course assez longue. 

En bas de la box, la trappe du compartiment des deux accus 18650 est également parfaite, pratiquement sans jeu en position ouverte et facile à manipuler.

Et enfin la façade, qui ne fera pas changer d’avis sur l’excellente réalisation de la box. Les boutons ont un clic agréable et ferme, mais surtout ils ne bougent absolument pas dans leur logement. L’écran est très lisible avec des caractères assez grands, et assez contrasté. On ne regrette que l’absence d’une indication du niveau de chaque batterie, d’autant plus dommage que la box ne tient pas compte de leur niveau de charge individuel.

Des menus simples et sans TC

Les menus de la Basilisk sont simplifiés par l’absence de contrôle de température. Vous avez bien lu, cette box ne propose que le mode contrôle de la puissance. Vous aurez simplement le choix entre le mode standard, le mode powerful pour plus de puissance en début de puff et le mode powerful plus qui accentue l’effet par rapport au précédent.

Ajoutez à cela un mode “rebuild” qui vous permet de paramétrer la puissance seconde par seconde sur les six premières secondes de vape et vous aurez fait le tour du propriétaire. Simple et efficace a priori pour qui ne vape jamais en contrôle de la température, à ce détail près que les choses se gâtent sensiblement quand on envisage de vaper avec.

Une eléctronique ridicule

Si l’extérieur de la box ne souffre d’aucun défaut particulier, c’est loin d’être le cas de l’électronique, et donc de la vape qu’elle procure. Avant toute chose, il faut préciser que la lecture des valeurs de résistance est fausse de respectivement 0,02 Ω et 0,03 Ω sur les deux modèles à ma disposition, ce qui n’est pas un très bon début. La puissance de sortie est calculée à partir d’une résistance artificiellement basse, elle sera forcément inférieure à celle attendue. Une chance, cela n’a finalement pas grande importance avec la Basilisk qui n’en est plus à ça près.

Commençons par le signal en mode standard à 20 W. Première chose qui saute aux yeux sur le signal et à la vape, c’est que le signal n’est pas plat alors qu’il devrait justement l’être dans le mode dit “normal”.

La box envoie une tension sensiblement trop basse pendant les deux premières secondes de vape, 2,2 secondes exactement. C’est flagrant sur le tracé, et ça l’est tout autant à la vape, les deux premières secondes donnent l’impression de vaper à 15 W quand on en demande 20. On va en dire que c’est gênant pour rester poli.

Le signal à 100 W a le même défaut, même s’il est proportionnellement moins sensible. C’est en fait le comportement de la box en mode “normal”, qui est en fait ce qu’on appellerai un mode “soft” normalement. Ça n’est pas bien grave penserait-on, le mode “powerful” va rattraper le coup.

Eh bien non, le mode “Powerful” est bien un mode power avec une vape plus forte sur les 2,2 premières secondes de vape. Pas moyen donc d’avoir une vape simplement normale et un signal plat avec cette box, constant elle ne sait pas faire. Les mots commencent à manquer mais heureusement, il reste le mode curve, qui s’appelle ici “Rebuild” pour sauver la mise. 

J’y ai moi aussi cru, j’ai donc réglé la box sur le mode “Rebuild” et paramétré chaque seconde de la courbe sur 20 W. C’est différent, la vape au ralenti ne dure plus qu’une seconde, par contre c’est encore plus mou pendant ladite seconde. Différent oui, mieux non. 

Utiliser le mode “Rebuild” supposerait de faire 6 réglages, un par seconde de vape à chaque fois qu’on veut changer la puissance de vape, qui plus est. Mais étant de nature tenace, j’ai essayé de programmer 25 W sur la première seconde, puis 20 W ensuite pour compenser le phénomène… sans succès ni grand changement. À croire que la box se moque de ce qu’on programme ?

Un dernier essai à 30 W sur la première seconde puis 20 W ensuite, ça n’est pas mieux sur la première seconde et ça commence a être n’importe quoi ensuite !

Eh oui, parce que la box fait un cycle de 6 secondes et repart du début ensuite, il ne s’agit pas des six premières secondes de vape. Enfin plus ou moins. Il faut donc faire des puffs de 6 secondes exactement, voyez-vous, sinon ça ne marche pas bien, forcément.

Cela n’est finalement pas bien grave, rassurez-vous la box se moque de toute façon complètement de la courbe que vous programmez. La courbe suivante correspond à une programmation de 20-70-30-50-10-60 W. C’est, disons, approximatif, mais en extrapolant un peu on devine le cycle de six secondes qui se répète à la fin.

Je suis à court de mots pour qualifier cette électronique, vous m’en excuserez. L’absence de connexion USB règle la question d’une éventuelle mise à jour, on va donc en rester là. Une chance finalement qu’elle ne propose pas le contrôle de la température, on a probablement évité le pire !

En résumé

On aime

  • Réalisation et finition
  • Menus simples et ergonomiques

On n’aime pas

  • La vape avec cette box, tout simplement ridicule.

Conclusion

Notre note : 1/5. La Basilisk est belle et remarquablement bien réalisée, mais son électronique réussit l’exploit de ne pas être capable de procurer une vape constante même à 20 W. Pour ce qui est de vaper, elle est nulle. Pour une box, c’est ballot.

La Basilisk 200W de Stentorian en images

2 réponses à “Test : Basilisk 200W – Stentorian (Wotofo)”

  1. Yves Kanyo dit :

    Oops !

  2. Jib Vaps dit :

    Wow, quelle erreur de Wotofo !
    Etonnant.