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Royaume-Uni : un groupe de parlementaires à l’écoute de la vape

Mis à jour le 3/11/2017 à 0h22
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En juillet 2015, nous rendions compte dans nos colonnes d’une réunion consacrée à la cigarette électronique du All Party Parliamentary Group (APPG), un groupe composé de parlementaires de sensibilités et partis politiques différents.  Une nouvelle réunion s’est tenue le 6 décembre.

Sarah Jakes, membre du bureau de l’association New Nicotine Alliance (NNA) participait le 6 décembre à une réunion sur la cigarette électronique de l’APPG, la première depuis que l’association professionnelles UKVIA en a pris le secrétariat. Neuf parlementaires étaient présents ou représentés pour écouter et discuter en présence d’experts de santé publique et des industriels.

Premier à s’exprimer, le Professeur Kevin Fenton a pu détailler les actions menées par Public Health England et les défis encore nombreux qui restent à relever, comme la perception du public des risques par exemple ou la “façon consternante” dont certains médias traitent le sujet de la vape. Le Professeur Peter Hajek, également invité, a évoqué de son coté l’attitude de certains chercheurs qui exagèrent des risques insignifiants ou qui présentent des interprétations très contestables de leurs études. 

George Butterworth, représentant Cancer Research UK, s’est brièvement interrogé sur la participation de UKVIA à cette réunion et sa conformité avec l’article 5.3* du protocole de lutte contre le tabagisme de l’OMS. Il a ensuite expliqué la participation de son institution dans la recherche, l’analyse et la lecture des études mal rapportées.

Charlie Hamshaw Thomas, un responsable de Nicopure et qui représentait UKVIA à cette occasion, s’est félicité de la position du Royaume-Uni en matière de réduction des risques et de la qualité grandissante des produits.

Royaume Uni : Big tobacco défenseur de l’industrie de la vape, mais laquelle ?

Venu représenter la vape indépendante (IBVTA), Ian Green a fait part des inquiétudes d’une application de la réglementation “à l’italienne” pour une industrie qui a consacré des sommes considérables à se mettre en conformité. Présent dans l’auditoire, un représentant des normes de commercialisation a répondu que leur action serait dirigée par les plaintes et leurs réponses proportionnées.

Sarah Jakes a pu s’exprimer brièvement sur les conséquences pour les consommateurs de la nouvelle réglementation, notamment les limites de concentration en nicotine et les interdictions d’usage de la vapoteuse. Enfin, Andrew Allison, de The Freedom Association, a mis le projecteur sur les politiques locales désastreuses qui se sont multipliées au Royaume-Uni.


*les signataires du traité veillent à ce que les politiques ne soient pas influencées par les intérêts commerciaux et autres de l’industrie du tabac