Le médicament fait son grand retour dans le pays, qui souhaite le distribuer gratuitement à des milliers de fumeurs.
Un pays à la pointe de la lutte contre le tabac
Le pays pourrait aussi être le premier d’Europe de l’Ouest à commercialiser la cytisine.
Le Royaume-Uni ne se désengage pas de sa lutte contre le tabagisme. Il y a quelques jours, le National Health Service (NHS), système de santé publique britannique, a annoncé le retour de la varénicline (Champix®/Chantix®) sur le marché. Retirée des pharmacies en 2021 suite à la découverte d’une « impureté » dans le médicament, son nouveau générique vient d’être approuvé par l’autorité de réglementation des médicaments (MHRA).
Comme l’indique le NHS dans son communiqué de presse, « il a été démontré que la varénicline fonctionne aussi bien que les vapes pour aider les gens à arrêter de fumer et être une aide plus efficace que les gommes à mâcher ou les patchs de nicotine ». De ce fait, l’instance gouvernementale fait part de son souhait d’offrir le médicament à « des dizaines de milliers de fumeurs chaque année » afin de leur proposer « une autre option pour arrêter de fumer ».
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Le document nous apprend également que l’utilisation de la cytisine est en cours d’examen. Pour rappel, cette molécule, vendue sous les marques Tabex® et Desmoxan®, est principalement utilisée en Europe de l’Ouest et n’a reçu l’autorisation d’être utilisée que dans 18 pays du monde. Sa potentielle acceptation par le Royaume-Uni pourrait marquer un tournant dans sa commercialisation internationale. Le médicament, dont de nombreuses études ont démontré qu’il présentait une efficacité presque similaire à celle de la varénicline et du bupropion (Zyban®/Welbutrin®), tout en réduisant les potentiels effets secondaires, n’a pour l’instant jamais réussi à pénétrer le marché américain ou ouest européen.
Si ces nouvelles déclarations de l’organisme de santé gouvernementale démontre bien la volonté du pays de poursuivre dans sa lutte contre le tabagisme, elles contrastent cependant avec la récente volonté de Rachel Reeves, chancelière de l’Échiquier, de taxer fortement les e-liquides.
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