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Réglementation de la vape : l’inquiétude d’une docteure britannique

Mis à jour le 12/12/2019 à 14h55
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Il y a quelques mois, la directrice générale d’un organisme de santé britannique a fait part des dangers des différentes réglementations mises en place concernant la vape dans certains pays. 

Ces réglementations négatives pour la santé publique

Au mois de mars dernier, la docteure Kathryn Scott, directrice générale du Yorkshire Cancer Research Center en Grande-Bretagne, s’exprimait à propos des différentes réglementations mises en place par certains organismes de santé concernant la vape.

Un discours visiblement passé inaperçu et qui aurait pourtant mérité que l’on s’y attarde. Petit retour sur les dires de la spécialiste interviewée par la radio Stray FM, à l’occasion du lancement de la campagne organisée par son établissement.

Vape to quit 

Vaper pour arrêter, voilà le nom de la campagne démarrée dans le comté du Yorkshire à l’occasion de la journée sans tabac britannique qui se déroulait en mars dernier. Une opération destinée à encourager les fumeurs à passer au vapotage afin de les aider à cesser leur consommation de tabac, et qui mettait en avant 5 points distincts : 

  • Le vapotage est au moins 95 % moins nocif que le tabagisme,
  • les personnes qui utilisent des e-cigarettes avec l’aide des services locaux de sevrage tabagique sont plus susceptibles de réussir à arrêter de fumer, 
  • il n’y a aucun risque identifié pour la santé des personnes qui entourent les vapoteurs à la différence des dommages avérés causés par le tabagisme passif, 
  • le tabagisme est la principale cause de décès précoce dans le Yorkshire – responsable de 16 différents types de cancer, dont 72 % des cancers du poumon, 44 % des cancers de la vessie et 20 % des cancers du foie. Les cigarettes électroniques ne contiennent pas de tabac,
  • la meilleure chose qu’un fumeur puisse faire pour sa santé est d’arrêter complètement de fumer pour de bon. 

C’est lors du lancement de cette campagne que son organisatrice, la docteure Kathryn Scott, a fait part de son inquiétude concernant la situation de la vape dans certains pays : 

“Nous avons examiné les données probantes et conclu que les fumeurs devraient être encouragés à essayer la vape comme outil pour arrêter de fumer. Les cigarettes électroniques ne sont pas entièrement sans risque, mais lorsqu’on les compare aux cigarettes de tabac, elles sont beaucoup plus sûres – cela ne fait aucun doute – et nous savons qu’elles sont efficaces pour réduire les taux de tabagisme”.

Pour elle, il n’est “pas acceptable d’exiger que les vapoteurs partagent le même espace extérieur que les fumeurs” et il faudrait “rendre le vapotage plus pratique”

Un point de vue partagé par de nombreux autres spécialistes qui expliquent que “forcer les utilisateurs de cigarettes électroniques à se rendre dans des espaces fumeurs s’apparente à obliger un alcoolique à se rendre dans un bar à chaque fois qu’il souhaite un verre d’eau”. Un fait qui pourrait bien “rendre plus difficile la tentative de certaines personnes pour rester non-fumeurs”.

Elle conclut : 

“Il est essentiel que les professionnels de la santé comprennent que la vape est un outil essentiel pour améliorer la santé des personnes”.

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