Vincent Bonnarme, gérant du Laboratoire Cérès, et Antoine Piccirilli, directeur de la société, nous font revivre la naissance du Pure, leur top vente depuis 2014.
Racontez quand et comment est né Le Pure.
Antoine Piccirilli : La belle histoire est que Le Pure est né de nos travaux de Recherche et Développement qui ont conduit à la validation scientifique de la base Végétol®. Le Pure, premier e-liquide breveté, a constitué une véritable révélation. La simple association Végétol®-nicotine s’est alors imposée à nous comme une évidence. Une vapeur légère, une douce amertume en bouche, un hit généreux. Que fallait-il de plus ? Nous venions de mettre au point en cette année 2014 un liquide tout à fait étonnant : simple, efficace et pour le moins hyper innovant. Pour la première fois au monde, un liquide sans PG, sans VG et sans arôme ! Et the last but not least, d’origine exclusivement végétale.
Pourquoi proposer un e-liquide sans arôme ?
Vincent Bonnarme : Le Pure est en effet sans arôme ajouté, mais pas sans saveur. Une saveur mi-douce, mi-amère qui ne sature pas les papilles comme de nombreux arômes du marché. Mais nous voulions surtout développer un liquide efficace pour se défaire de la cigarette. Il faut dire qu’en termes de ressenti, Le Pure a immédiatement évoqué chez nous la clope que certains d’entre nous cherchions vainement à quitter. Avec, notamment en termes de ressenti, une délivrance hyper rapide de la nicotine dès les premières bouffées et un très bon hit en gorge, comme une clope en quelque sorte. Nous tenions là avec Le Pure, le Liquide all day pour arrêter de fumer !
Antoine Piccirilli, directeur de Végétol
Vous êtes toujours les seuls à proposer un e-liquide sans arôme, ça vous étonne ?
A.P. : En effet, nous sommes les seuls à notre connaissance à faire du sans arôme ajouté, le Pure représentant aujourd’hui plus de 40 % de nos ventes. Étonnant pour un best-seller, car le marché, depuis le départ, est un marché de l’arôme, avec parfois des surenchères ultra-sucrées qui, de notre point de vue, éloignent de l’objectif premier de la cigarette électronique : l’arrêt du tabac. De plus, vaper du PG/VG sans arôme révèle un goût de synthèse chimique quasi médicamenteux, voire une saveur beaucoup trop sucrée en fonction du taux de glycérine. C’est pourquoi, aujourd’hui, Le Pure n’a pas vraiment de concurrent sans arôme.
Vous souvenez-vous du premier batch ?
V. B. : Difficile de l’oublier en effet ! Nous nous souviendrons longtemps de la mine dubitative de l’opérateur de production à la lecture de l’ordre de fabrication, lequel tenait sur une seule page. Une recette qui, au premier abord, semblait incomplète ou alors qui passait pour une blague de potache. Il est vrai qu’en 2014, embouteiller un mélange uniquement constitué de nicotine et de la base Végétol® avait de quoi interroger. Et l’on vous passe la transmission de l’ordre de fabrication du Pure en zéro nicotine. Plus sérieusement, il a bien fallu par la suite optimiser notre source de nicotine, les temps de mélange et de macération pour obtenir une saveur et un rendu optimal.
Comment avez-vous trouvé le nom Le Pure ?
A. P. : Le nom Le Pure a été directement inspiré par ses caractéristiques sensorielles : un liquide limpide, incolore et inodore. Un liquide libérant une vapeur légère et sans odeur pour une vape très discrète. Le tout s’appuyant sur une composition minimaliste réduite à deux ingrédients de haute pureté. Par son nom, Le Pure était un nom qui, en définitive, soulignait le caractère totalement disruptif de ce liquide par comparaison aux liquides du marché.
Vincent Bonnarme, gérant du Laboratoire Cérès
Son succès vous a-t-il surpris ?
V. B. : Oui, tout à fait, car Le Pure était totalement à contre-courant du marché. Sans arôme, sans additif et sans colorant ajouté, Le Pure se situait à l’opposé des liquides complexes, gourmands ou encore des Classic fortement aromatisés. Il tranchait littéralement par sa légèreté et son hit distinctif. Nous pensons aujourd’hui que ce liquide a répondu et qu’il répond toujours à une attente du consommateur moyen qui ne se retrouve pas dans les univers trop ludiques et colorés que continuent de véhiculer certains liquides. C’est aussi un liquide qui s’adresse au fumeur à la recherche d’une solution et uniquement à lui. Il faut dire que notre cible n’a jamais été un jeune public, mais strictement le fumeur adulte.
Quelles sont, selon vous, les raisons de son succès ?
A. P. : Pour avoir récemment sondé nos clients adeptes du Pure, les raisons de son succès se résument en trois points : son efficacité dans l’arrêt de la cigarette, une alternative non irritante au PG et son origine 100 % végétale. Il faut dire que la première motivation de ces clients est l’arrêt du tabac et leur âge moyen est de 40 ans. Ce sont donc des ex-fumeurs qui ont fumé longtemps et qui cherchent à sortir de cette addiction et se libérer à terme de toute addiction.
Son procédé de fabrication et sa recette ont-ils changé depuis son lancement ?
V. B. : Une fois optimisé et depuis son lancement, nous n’avons rien changé au procédé de fabrication et aux ingrédients qui constituent Le Pure. Comme on dit sur un tournage, la première prise était la bonne.
Le Pure, la carte d’identité
- Nom : Le Pure.
- Gamme : Végétol® Pure.
- Fabricant : Laboratoire Cérès.
- Date de création : 03/2014.
- Origine : France.
- Saveur : sans arôme.
- Composition : 100 % Végétol®.
- Taux de nicotine : 0, 3, 6, 9, 12 et 15 mg/ml.
- Disponible : en 10 ml en 0, 3, 6, 9, 12 et 15 mg/ml.
- Prix de vente conseillés : 6,90 € (10 ml).
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