Selon l’écrivain Abby W. Schachter, contributeur sur le site du New York Post, l’épidémie de vapotage chez les adolescents n’est qu’un mythe.
En février et en mars, quelques rapports soulignant la supposée recrudescence de jeunes vapoteurs ont été largement amplifiés par la presse. Les activistes anti-tabac et les législateurs n’ont pas manqué d’appeler la FDA à réagir. Des organisations ont même poursuivi l’agence en justice en l’ exhortant de revenir aux règlements anti-vape votés sous la présidence Obama.
Son commissaire, Scott Gottlieb a annoncé fin avril que la FDA évaluerait le travail qu’accomplissent Juul et deux autres fabricants pour empêcher les jeunes de mettre la main sur leurs produits.
Pourtant, si l’on s’en tient aux chiffres, il n’y a toujours rien d’alarmant. Selon les Centers for Disease Control and Prevention, le pourcentage de lycéens qui fument des cigarettes combustibles est passé de 22% à 14% entre 2011 et 2016. Concernant les cigarettes électroniques, ce pourcentage a décliné de 16% à 11% de 2015 à 2016.
Les jeunes ne fument pas et ne vapotent plus qu’auparavant, quand bien même les médias mettent en lumière le succès des vapoteuses Juul. Abby W. Schachter déplore la posture des prohibitionnistes qui provoquent l’hystérie au lieu d’encourager une réglementation adaptée.