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L’équation de la vape

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Nous avons rencontré Sébastien Soulet, ingénieur de recherche au Laboratoire Français du E-liquide (LFEL) à Pessac. Il présentait cette semaine au Global Forum on Nicotine (GFN) un poster synthétisant son équation de la vape, un modèle mathématique permettant de décrire l’évolution de la température dans les résistances pour cigarettes électroniques. Les travaux du LFEL dans ce domaine s’inscrivent dans une démarche de normalisation des produits de la vape.


Poster du LFEL présenté au GFN 2016.

Poster du LFEL présenté au GFN 2016.

4 réponses à “L’équation de la vape”

  1. fumerolles dit :

    Bon, il fallait qu’un ingénieur nous dise ce qu’est le coef … Merci Monsieur ! Sauf que ma vape à moi est à 0.3, pas 0.2. Quel est le problème ?
    Note : vous n’auriez pas oublié l’airflow par hasard dans l’équation ? Et la façon d’inhaler, qui modifie peut-être un tout petit peu la température ?

    • LFELpessac dit :

      La question n’est pas 0.2 ou 0.3 justement. Mais la puissance surfacique entre autres…
      Pour information, le LFEL va bien au delà des éléments cités dans ce court reportage. Et non, nous n’avons pas oublié l’air flow 😉
      Nous y avons même introduit plus D’ une quinzaine de paramètres environ. Échanges thermiques internes, interaction avec les propriétés des liquides et l’air ambiant, chaleur spécifique, enthalpie, vitesse d’écoulement en mèche (capillarité). Mais aussi évolution des résistances pendant la chauffe impliquant les éventuels produits de dégradation des liquides, inertie thermique des matériaux , equilibre thermique des composant et les passages diphasiques… Etc…
      Le plus dur étant de les associer.
      Il n’est pas question de préciser comment on doit vaper. Mais tenter d’approcher de ce qui se passe lors de la vape.
      Il y aurait il déjà dans ce produit d’avenir des retissences à la curiosité ?
      Science et plaisir sont souvent voisins, et ils font souvent bon ménage ..;-)

      • fumerolles dit :

        Vous avez parlé d’une puissance surfacique de 0.2 W/mm2 ou j’ai rêvé ? Bref, votre réponse est plus intéressante que le post initial qui lui était réducteur. Merci 🙂

      • QuantiqueCat dit :

        Je ne vois pas de réticence dans le propos de fumerolles mais un besoin de précision ce qui ne doit pas surprendre un scientifique ? Moi, ce qui m’intéresse est la modélisation et donc la difficulté d’associer les différents paramètres afin d’obtenir un modèle fiable. Il y a nécessairement des incertitudes sur chaque facteur donc une incertitude cumulée sur le modèle final.
        Je ne critique pas la tentative mais une modélisation ne reste qu’une image plus ou moins exacte de la réalité (pour autant que ce mot ait un sens mais ceci est une autre histoire :)).