Le géant du pod tente une nouvelle levée de fonds pour se relancer aux USA avec un produit plus sécurisé contre les mineurs.
Assez sécurisé pour plaire à la FDA ?
Une application sera-t-elle suffisante pour lutter contre le vapotage des mineurs ?
Et si Juul n’avait pas dit son dernier mot ? Après les nombreuses péripéties connues par la société, de son effondrement boursier en passant par sa séparation avec le cigarettier Altria, sans oublier les dizaines de procès intentés contre elle à travers tous les États-Unis, l‘interdiction de vendre ses produits sur le sol américain, son abandon des marchés allemands et d’autres pays d’Europe, jusqu’à sa presque faillite, le géant du pod semble ne rien vouloir lâcher.
Aujourd’hui, nous apprenons que l’entreprise serait actuellement en pourparlers avec Jefferies Financial Group Inc, une société américaine de services financiers de New York, cotée au Fortune 1000, afin d’organiser une nouvelle levée de fonds avec pour objectif, un montant d’un milliard de dollars. Peu d’informations ont cependant filtré à ce sujet puisque les sources dont provient l’information ont préféré rester anonymes, tandis que ni Juul ni Jefferies Financial Group Inc, n’ont souhaité communiquer.
Plusieurs signes laissent toutefois penser que l’entreprise américaine souhaite bel et bien revenir dans la course. Il y a quelques semaines, Juul annonçait être de nouveau en contact avec la Food and Drug Administration (FDA) des USA afin d’obtenir l’autorisation de vendre un nouveau produit aux États-Unis. Le produit en question est le JUUL2 System, d’ores et déjà vendu au Royaume-Uni depuis 2021.
Un pod plus performant, avec vérification d’identité
Comparé à son pod, premier du nom, le JUUL2 propose de plus nombreux arômes (tous axés autour d’une saveur classic ou menthol), une meilleure autonomie et des cartouches contenant plus d’e-liquide. Mais surtout, le nouveau produit est équipé de différentes sécurités destinées à lutter contre son utilisation par des mineurs.
La vérification de l’identité de l’utilisateur pourrait être une solution.
D’abord, pour fonctionner, le pod doit être appairé, via Bluetooth, à une application disponible sur le web et sur mobile. Depuis ladite application, il est possible de verrouiller et déverrouiller le pod, soit manuellement, soit automatiquement en fonction de sa proximité avec le téléphone.
L’application permet également de connaître le niveau de batterie restant, son emplacement en cas de perte ou encore sa fréquence d’utilisation (en nombre de bouffées).
Mais surtout, afin de pouvoir appairer son pod avec l’application qui lui permet de fonctionner, il est obligatoire de communiquer diverses informations personnelles comme son nom, son prénom, son adresse, son e-mail, son numéro de téléphone, sa date de naissance et une copie de sa carte d’identité. Ainsi, lors de ce processus, toute personne étant âgée de moins de 18 ans devrait se voir refuser l’accès.
Une méthode efficace pour lutter contre le vapotage des mineurs, et que l’entreprise espère être suffisante pour prouver de sa bonne foi à la FDA.
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