Le leader du pod américain, Juul, a lancé il y a quelques jours au Royaume-Uni, son premier modèle de vaporisateur personnel équipé du Bluetooth.

Un pod qui permet de suivre sa consommation, et bloquer son utilisation

Il y a presque un an jour pour jour, Kevin Burns, PDG de l’entreprise Juul Labs Inc. faisait part de sa volonté de lancer sur le marché des versions bluetooth de son célèbre pod. Des vaporisateurs personnels connectés, qui offriraient à leurs utilisateurs diverses fonctions telles que pouvoir suivre leur consommation de nicotine. Mais ce n’est pas tout.

En effet, la seconde fonction qui était citée à l’époque par le dirigeant de la société, était aussi et surtout de pouvoir permettre à la marque d’éteindre automatiquement ses dispositifs grâce à un système d’appareils disséminés autour de certaines zones sensibles. Le but ? Empêcher les pods de fonctionner dans les écoles américaines et du monde entier. Une mesure destinée à tenter de réduire le vapotage des jeunes.

Il y a quelques jours, le fabricant a finalement lancé officiellement ces nouveaux appareils, baptisés Juul C1, sur le marché britannique.

Selon Dan Thomson, directeur général de la branche Juul au Royaume-Uni, le pod fonctionnerait de pair avec une application mobile. Afin de pouvoir faire fonctionner l’appareil, son utilisateur devrait passer diverses sécurités telles qu’un processus de « reconnaissance faciale » ainsi qu’une vérification en deux étapes « des antécédents avec des bases de données tierces ».

Grâce à la technologie embarquée, l’utilisateur pourrait également retrouver son pod en cas de perte, mais également obtenir diverses informations sur sa consommation, telles que le nombre de bouffées consommées quotidiennement.

Enfin, cette nouvelle fonction devrait également permettre de bloquer l’utilisation du vaporisateur personnel autour de certaines zones, telles que les écoles.

Suite à l’arrivée du produit sur le marché, diverses associations se sont interrogés concernant l’utilisation qui sera faite des données des utilisateurs. Un questionnement auquel Juul a répondu en expliquant qu’il n’avait « pas l’intention pour le moment » de vendre les données récoltées, et que « l’objectif de la conception de ce produit » n’est pas la collecte de données en soi, mais bien de pouvoir « fournir des données aux utilisateurs ».

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