Accusé d’être en grande partie responsable de la hausse du vapotage des jeunes aux Etats-Unis, Juul s’est récemment doté d’un nouveau système destiné à améliorer la traçabilité de ses produits. Le but ? Comprendre comment les mineurs réussissent à se procurer son matériel.

Comprendre la façon dont les mineurs se procurent ces produits

Bien que la récente démission de Scott Gottlieb ait légèrement freiné les actions de la FDA ces derniers temps, la hausse du vapotage des jeunes reste parmi les priorités de l’organisme de santé. Décrite par le passé comme une véritable « tragédie de santé publique », Juul décide aujourd’hui de se doter d’un nouveau procédé destiné à le ralentir.

Selon le site d’actualité Mashable, l’idée du fabricant serait très simple. Dès qu’un pod de la marque est confisqué à une personne légalement trop jeune pour vapoter (tel qu’un professeur qui se saisit du pod d’un élève de son établissement par exemple), il pourra se connecter sur un nouveau portail en ligne destiné à entrer le numéro de série de l’appareil. Juul sera ainsi immédiatement informé que ledit pod a été confisqué, et pourra alors commencer ses investigations afin de comprendre comment il a pu atterrir entre les mains d’une personne n’étant pas censée le posséder.

L’entreprise explique que par ce biais, elle pourra par exemple faire le recoupement entre plusieurs appareils confisqués, et potentiellement s’apercevoir qu’ils proviennent tous de la même boutique. Ne lui restera alors plus qu’à prendre des mesures concernant le propriétaire du shop incriminé, tout en informant systématiquement la FDA de chaque nouvelle saisie.

Ce nouveau système de traçabilité s’ajoute aux nombreuses mesures déjà prises par le fabricant de pod, qu’il avait dévoilé l’année dernière lors de l’annonce de son plan d’action destiné à lutter contre le vapotage des jeunes. Ne reste désormais plus qu’à vérifier l’efficacité de cette nouvelle idée du complice d’Altria.

Le reste de l’actu côté Juul

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