L’IQOS est le produit du tabac chauffé fabriqué par Philip Morris International. Très différent d’une cigarette électronique classique, ce produit soulève des questions toxicologiques complexes. Ce dossier tente de dresser un état des lieux complet de ce nouveau produit du tabac, vendu comme une alternative à la cigarette combustible.

Une nouvelle alternative à la cigarette combustible

L’IQOS est le produit du tabac chauffé le plus vendu à travers le monde. Fabriqué par le cigarettier Philip Morris International (PMI), l’appareil est disponible dans de nombreux pays du monde et rencontre un succès tout particulier au Japon, où il aurait joué un rôle dans la diminution des ventes de cigarettes au pays du soleil levant.

Pourtant, tout n’est pas si rose pour l’IQOS. S’il proposerait bien une diminution de nocivité par rapport au tabagisme, l’IQOS resterait plus nocif que la cigarette électronique et son aérosol contiendrait plusieurs composés toxiques.

Dans ce dossier, nous revenons sur la genèse des produits du tabac chauffé, leur évolution, et nous nous intéressons tout spécialement à l’IQOS, de sa manière de fonctionner jusqu’aux études scientifiques s’étant penchées sur son profil toxicologique.

Le point de vue de la rédaction

Nous pensons que la réduction des risques tabagiques est une opportunité majeure dans l’amélioration de la santé publique, et le tabac chauffé tel que l’IQOS offre bel et bien une réduction des risques face aux cigarettes combustibles. En revanche, nous considérons que l’industrie du tabac est une machine froide qui ne répond qu’à un seul objectif : le profit. De notre point de vue, la différence fondamentale qui sépare l’industrie du tabac et l’industrie du vapotage, réside dans le cynisme et l’hypocrisie des cigarettiers à vouloir « surfer » sur la vague de la réduction des risques initiée par le vapotage, en prétendant vouloir aider les fumeurs à prendre soin de leur santé, alors qu’ils continuent de fabriquer et de vendre en masse des produits qui tuent encore aujourd’hui un fumeur sur deux. L’industrie du tabac tente également d’influencer les politiques dans la mise en place d’un environnement réglementaire si strict, qu’elle seule pourrait y survivre. Comprendre notre position vis-à-vis de l’industrie du tabac.

Les débuts compliqués du tabac chauffé

« Cigarette sans fumée, un départ malheureux », titrait le New York Times le 19 novembre 1988.

Le premier produit du tabac chauffé est apparu en 1988. À l’époque, RJ Reynolds lance sa marque Premier, et son produit du même nom dans plusieurs grandes villes américaines. Cette invention est la première réponse de l’industrie du tabac concernant les problèmes de santé liés au tabagisme passif. « Tout se résume à une fumée plus propre pour les fumeurs et leur entourage », expliquait alors Richard Kampe, président de la branche développement du cigarettier. Le produit ne fera pas long feu puisque dès l’année suivante, il est retiré du marché, les fumeurs lui reprochant un goût particulier qu’ils n’appréciaient pas1. Une saveur probablement due au fait que ces produits chauffaient en fait le tabac grâce à la combustion de… charbon. Un système qui pourrait être comparé à celui de la chicha. 

Quelques années plus tard, en 1996, RJ Reynolds sort un deuxième dispositif, cette fois baptisé Eclipse2. Le fabricant de tabac mettait en avant qu’il produisait « près de 90 % de fumée secondaire de moins » qu’une cigarette classique. Une allégation réfutée par plusieurs études indépendantes quelques années plus tard.

Il faudra attendre 1998 pour qu’un nouveau cigarettier se lance dans l’aventure du tabac chauffé, en l’espèce de Philip Morris International (PMI) avec son produit appelé Accord3. Un dispositif lancé aux États-Unis avant d’être retiré de la vente huit ans plus tard pour de mauvais chiffres de vente, qui seront par la suite confirmés sur d’autres marchés malgré le changement de nom d’Accord, alors devenu Heatbar

Quelques publicités d’époque lors de l’apparition des premiers produits du tabac chauffé.

Premier décollage du marché

C’est en 2014 que le marché du tabac chauffé va réellement prendre son envol. Cette année-là, plusieurs cigarettiers se lancent à nouveau dans l’arène. RJ Reynolds, depuis racheté par British American Tobacco (BAT), lance Revo4, Philip Morris révèle l’IQOS5 (acronyme de I Quit Ordinary Smoking), tandis que BAT propose iFuse6 dès l’année suivante, puis glo7 (appelé Hyper au Japon) en 2016.

De son côté, Japan Tobacco International (JTI) attend 2019 pour officiellement ajouter les produits Ploom8 (appelés Logic Vapeleaf, aux États-Unis) à son portefeuille, marque dont il possède pourtant les droits de propriété intellectuelle depuis début 2015. Enfin, cette même année, Imperial Brands se lance à son tour sur le marché du tabac chauffé et commence à proposer un dispositif appelé Pulze9.

La boucle est bouclée, tous les membres de Big Tobacco ont désormais leur propre version du tabac chauffé, mais tous ne s’engagent pas de la même manière sur ce segment. Si, pour la plupart des cigarettiers, les investissements restent timides, pour Philip Morris, il s’agit là du principal argument de sa « transformation ». Une transformation dont l’objectif affiché est de cesser complètement, à terme, la vente de cigarettes de tabac pour ne proposer plus que des produits moins dangereux pour les consommateurs. 

Pour ce faire, le fabricant de tabac ne lésine pas sur les moyens et n’hésite pas à rappeler que la création de l’IQOS est le résultat de « plusieurs années d’échanges, de discussions, et de recherche et développement » pour son portefeuille de produits sans combustion. Un portefeuille dans lequel il aurait investi plus de six milliards de dollars et 10 années de R&D. 

L’historique commercial du tabac chauffé

  • 1988 : lancement de Premier par RJ Reynolds.
  • 1996 : lancement d’Eclipse par RJ Reynolds.
  • 1998 : lancement d’Accord par Philip Morris.
  • 1999 : lancement d’Oasis par Philip Morris.
  • 2014 : lancement de Revo par RJ Reynolds.
  • 2014 : lancement d’IQOS par Philip Morris.
  • 2015 : lancement d’iFuse par British American Tobacco.
  • 2016 : lancement de glo/Hyper par British American Tobacco.
  • 2019 : lancement de Pulze par Imperial Brands.
  • 2019 : lancement de Ploom/Logic par Japan Tobacco International. Voir notre test
  • 2023 : lancement de With 2 par Japan Tobacco International.

Fonctionnement et composition du tabac chauffé

Si les premiers produits du tabac chauffé consistaient à faire brûler du charbon dont la chaleur servait à chauffer le tabac, les appareils suivants ont profondément changé. Aujourd’hui, il existe deux grands types de produits.

Le tabac chauffé par contact

Schéma explicatif du fonctionnement du tabac chauffé par contact. © Philip Morris International

Le premier type de procédé consiste à chauffer le tabac par contact. Un stick, qui s’apparente visuellement à une cigarette, est inséré dans le dispositif.

Ce dernier se retrouve alors entouré d’une résistance pouvant être comparée à celle d’une cigarette électronique de par sa forme, ainsi que d’un suscepteur (la lame chauffante). Un courant électrique traverse la résistance qui commence alors à produire un champ magnétique.

Au contact du champ magnétique, le suscepteur, qui est un matériau capable d’emmagasiner l’énergie pour la transformer en chaleur, commence à chauffer. C’est la chaleur qu’il dégage qui permet de faire chauffer le tabac contenu dans le stick.

La température nécessaire pour produire l’aérosol est comprise entre 250 et 350°C. 

C’est la solution mise en œuvre par Philip Morris International pour son produit phare, l’IQOS, mais également retenue par British American Tobacco pour la glo ou encore par Imperial Brands pour la Pulze.

L’hybridation : tabac chauffé par vaporisation d’un liquide

Schéma expliquant le fonctionnement du tabac chauffé hybride. © Japan Tobacco International

Une seconde technique, dite hybride, consiste à vaporiser un liquide. La vapeur produite traverse une capsule contenant des granulés de tabac pour l’aromatiser. Selon les industriels, le tabac est chauffé à trente degrés.

La Ploom Tech développée par Japan Tobacco International utilise ce procédé ainsi que la glo iFuse de BAT. À l’annonce du produit, ce fabricant présentait son dispositif comme « un nouveau produit hybride combinant la technologie de l’ e-cigarette et le tabac » qui serait « sans impact sur le potentiel de réduction  des risques ».

C’est la même technologie qui est utilisée dans le With 2 lancé par JTI en 2023. 

Des températures de fonctionnement différentes

Selon les produits, la température de chauffe peut varier.

L’IQOS produit par exemple une température d’environ 330°C, la Ploom Tech, qui utilise des capsules, entre 30 et 40°C, tandis que la Ploom S et X, qui utilisent des sticks, montent à près de 200°C. Du côté de glo, la température atteint 245°C. À titre de comparaison, on estime que la température d’une cigarette de tabac est comprise entre 800 et 900°C.

Produit Température de fonctionnement
IQOS 330°C
Ploom Tech 30/40 °C
Ploom S/X 200°C
glo 245°C
Cigarette de tabac 900°C

Fonctionnement de l’IQOS

La boîte dans laquelle est contenue l’IQOS. © Alex Streiff / Vaping Post

Le principe du tabac chauffé repose sur l’idée que c’est la combustion qui entraîne inévitablement la production d’une multitude d’agents nocifs pour l’organisme. Parmi les milliers de substances contenues dans la fumée, on compte par exemple une bonne soixantaine de cancérogènes avérés, faisant du tabagisme la 1re cause de mortalité prématurée au monde.

L’IQOS, dans sa boîte d’origine, est accompagné de plusieurs accessoires comme un chargeur ainsi que des outils de nettoyage. © Alex Streiff / Vaping Post

Pour éviter la combustion du tabac, les scientifiques de Philip Morris International ont développé une nouvelle mixture de tabac qui, à l’aide d’un appareil électronique, permet de dégager un aérosol nicotiné à une température relativement basse. Relativement, car l’IQOS chauffe tout de même son nouveau tabac jusqu’à 350°C, ce qui permet néanmoins de ne pas le brûler et donc, théoriquement, de réduire la production de substances inhérentes à la fumée du tabac comme le monoxyde de carbone, les goudrons, les nitrosamines, le cadmium, les hydrocarbures polycycliques ou encore le mercure…

Le tabac contenu dans les sticks de l’IQOS est reconstitué selon un processus gardé secret par le fabricant. © Alex Streiff / Vaping Post

Le chauffage du tabac est réalisé grâce à une lame chauffante en céramique, contenant également des traces de platine, d’or et d’argent. La température de cette lame est en permanence contrôlée électroniquement. 

Il est difficile de connaitre la composition exacte du tabac contenu dans les fameux sticks, ces petites cigarettes baptisées heets ou teeps selon le pays de vente, et qui ont même parfois porté le nom de la marque Marlboro en début de commercialisation.

Chaque stick de tabac pour l’IQOS contient du tabac, un filtre, et une chambre de refroidissement entre ces deux éléments. © Alex Streiff / Vaping Post

D’après nos informations il semblerait qu’au moins un agent humidifiant (type glycérine ou propylène) serait présent dans la mixture. Au-delà, c’est tout un champ des possibles qui s’ouvre au consommateur curieux, la recette étant bien gardée, en vertu du secret industriel. Malheureusement, cette zone d’ombre qui entoure la fabrication des cigarettes de tabac, notamment en ce qui concerne les additifs, instille le doute sur les propriétés du tabac utilisé dans l’IQOS

Le tabac utilisé pour les sticks de l’IQOS est réalisé à partir de feuilles de tabac réduites en poudre, puis humidifiées à l’aide d’une méthode non divulguée par Philip Morris. Elles sont ensuite reconstituées afin de reprendre leur forme originale et pouvoir être intégrées aux Heets. © Alex Streiff / Vaping Post

La science s’intéresse à l’IQOS

Tout comme le vapotage, l’utilisation de l’IQOS serait moins dangereuse pour la santé que le tabagisme. En revanche, le tabac chauffé resterait plus nocif que la cigarette électronique

Depuis sa sortie en 2014, l’IQOS a été le fruit de nombreuses recherches scientifiques, bien souvent financées par Philip Morris, mais parfois aussi, indépendantes. Des études dont les conclusions n’ont pas toujours confirmé les dires du cigarettier.

La première étude indépendante

Si Philip Morris a publié de nombreuses données provenant d’études réalisées en interne, les études indépendantes ont mis plusieurs années à apparaître. La première10, datant de 2017 et publiée dans la revue médicale JAMA Internal Medicine, avait été réalisée par des scientifiques suisses.

Des chercheurs de l’Université de Lausanne s’étaient interrogés sur la réalité de l’absence de fumée dégagée par IQOS et clamée par PMI. Après avoir analysé les dégagements produits par l’appareil, leurs conclusions ont infirmé cette annonce marketing alors fréquemment reprise par les médias. « La fumée dégagée par l’IQOS contient des éléments provenant de pyrolyse et de dégradation thermochimique qui sont les mêmes composés nocifs que dans la fumée de cigarette de tabac conventionnelle », soulignait ainsi l’étude menée par le Pr Reto Auer. Pour rappel, la pyrolyse est la décomposition chimique d’un composé suite à une augmentation de sa température. Un phénomène qui conduit à la création de nouveaux composés, parfois nocifs pour l’organisme.

Dans sa réponse, publiée sur son site peu de temps après la publication (mais depuis retirée), Philip Morris reconnaissait le phénomène de pyrolyse . « Nous n’avons jamais affirmé que l’IQOS est dépourvu de processus pyrolytiques, bien connus pour augmenter avec l’augmentation de la température, et qui sont responsables de la plupart des composés nocifs ou potentiellement nocifs (HPHC) restant trouvés dans l’aérosol de l’IQOS. Cependant, aucune combustion ne se produit dans l’IQOS », indiquaient Serge Maeder et Manuel Peitsch, scientifiques du cigarettier.

Pour les chercheurs lausannois, qui ont mené cette étude bénévolement en refusant l’aide financière du Fonds de prévention du tabagisme suisse (CPT), la pyrolyse présente dans l’IQOS, tout comme dans les cigarettes conventionnelles, devrait amener à considérer ses dégagements comme de la fumée. « Des composés organiques volatils (COV), des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et du monoxyde de carbone (CO) étaient présents dans la fumée de l’IQOS », résume la publication du JAMA Internal Medicine.

Les chercheurs lausannois ont aussi comparé les taux relatifs de rejets de toxiques de l’IQOS et d’une cigarette Lucky Strike Blue Light. Ils ont relevé dans la fumée de l’IQOS l’équivalent de 82% de l’acroléine dégagée par la Lucky Strike, 74% du formaldéhyde, 50% du benzaldéhyde et même près de trois fois plus d’acenaphtlène (un goudron pas toujours mesuré dans les études). Des ratios nettement plus élevés que ce qu’annoncent les études du cigarettier.

Les scientifiques de Philip Morris ont mis en doute ces résultats, qu’ils jugeaient « très surprenants », pour des raisons de méthodologie. Pour eux, les chercheurs lausannois n’avaient pas suivi les prescriptions habituelles des protocoles d’études sur le sujet, qui utilisent habituellement des machines à fumer et des cigarettes (notamment la 3R4F) standardisées. À leurs yeux, les mesures de la publication des chercheurs indépendants montraient des variations par rapport aux études préalables indiquant que leur « méthode d’analyse pourrait être inadéquate ». Dans un courrier reçu le 8 juin 2017 par Jean-Daniel Tissot, doyen de la faculté de biologie et médecine de l’université de Lausanne, Philip Morris avait d’ailleurs demandé le retrait de l’étude11, qui a été refusé.

En novembre 2017, Jean-François Etter de l’institut global de santé publique à l’université de Genève rapportait que les auteurs de l’étude indépendante lausannoise avaient répondu au fabricant12.

« Les auteurs de l’étude lausannoise qui affirment que le produit de tabac chauffé IQOS produit de la fumée répondent au fabricant Philip Morris International (PMI), qui conteste cette affirmation. Cette réponse est accompagnée d’un éditorial du journal JAMA Internal Medicine qui dénonce les pressions exercées par PMI sur les chercheurs et sur les autorités de leur Université, et les manœuvres d’intimidation exercées par PMI sur les chercheurs ».

La science avance

La boîte des Heets n’échappe pas à la réglementation et doit présenter divers avertissements sanitaires. © Alex Streiff / Vaping Post

Depuis cette époque, d’autres études se sont intéressées aux effets sur la santé du tabac chauffé, et notamment de l’IQOS. Voici un résumé des conclusions des principaux travaux à ce sujet :

Les principales études scientifiques sur l’IQOS

  • 2018 : les chercheurs ont étudié les données communiquées par PMI pour vérifier l’affirmation de l’entreprise quant à la réduction du risque offerte par l’IQOS par rapport au tabagisme. Si leurs résultats semblent confirmer cette réduction de la nocivité, ils notent que d’autres composés seraient présents dans l’aérosol de l’IQOS, dont on ne connaît pas les effets sur la santé13.
  • 2018 : l’IQOS générerait des composés nocifs en moins grand nombre que le tabagisme, mais en quantité supérieure par rapport à la cigarette électronique14.
  • 2018 : l’utilisation de l’IQOS n’éviterait pas nécessairement les effets cardiovasculaires néfastes de la cigarette. Notons toutefois que cette étude a été réalisée sur des rats et que ses résultats pourraient ne pas s’appliquer de la même manière chez l’être humain15.
  • 2018 : l’IQOS produirait des niveaux de carbonyles nettement inférieurs à ceux d’une cigarette, mais à des niveaux plus élevés que dans le cadre du vapotage16.
  • 2018 : l’IQOS émettrait des constituants nocifs liés au cancer et aux maladies pulmonaires. En revanche, ces émissions seraient inférieures à celles des cigarettes de tabac17.
  • 2018 : l’IQOS serait associé à des toxicités pulmonaires et immunomodulatrices significatives, sans différence détectable entre les fumeurs de cigarettes conventionnels et ceux qui sont passés à l’IQOS18.
  • 2018 : une étude allemande indique que l’aérosol de l’IQOS contiendrait sensiblement moins de composants nocifs et potentiellement nocifs que la fumée des cigarettes de tabac19.
  • 2019 : dès la température de 90°C atteinte, dont bien loin de celle de 330° lors d’une utilisation normale, l’IQOS émettrait du formaldéhyde cyanohydrine, un composé nocif20.
  • 2019 : l’IQOS émettrait des concentrations significativement plus faibles de goudron, de carbonyles, de COV, de CO, de radicaux libres ou de nitrosamines par rapport à la cigarette conventionnelle, et pourrait donc réduire les risques pour la santé des fumeurs. Cependant, il n’éliminerait pas le risque de développement de maladies liées au tabac21.
  • 2021 : le passage du tabagisme au tabac chauffé permettrait d’améliorer l’état de santé des fumeurs atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)22. À noter : cette étude a notamment été conduite par le professeur Polosa dont le sérieux des études sur la cigarette électronique est reconnu.
  • 2022 : les rendements en constituants nocifs de l’IQOS seraient les mêmes que ceux du tabagisme, mais dans des proportions plus faibles23.
  • 2023 : les produits du tabac chauffé présenteraient un risque réduit pour la santé humaine par rapport aux cigarettes conventionnelles, bien qu’ils contiendraient toujours des composés qui peuvent être dangereux24.
  • 2023 : la manière de fumer l’IQOS (intensité des bouffées, longueur et de nombre de ces bouffées) modifierait la quantité de composants nocifs émis par l’appareil. Plus les bouffées seraient longues ou rapprochées, plus les constituants nocifs seraient nombreux25.

En 2020, des chercheurs français de l’Institut National du Cancer et de l’Institut de Recherche en Santé publique se sont, eux aussi, intéressés aux produits du tabac chauffé. Dans leurs conclusions, ils indiquaient que « l’IQOS pourrait être moins nocif que la cigarette de tabac, mais considérablement plus nocif que le vapotage ». Vous pouvez consulter notre article dédié à cette étude26 pour obtenir de plus amples informations.

En 2023, une autre étude27 s’intéressait quant à elle au risque de rechute vers le tabagisme dans le cas d’un sevrage avec le tabac chauffé et la cigarette électronique. Dans leurs conclusions, les chercheurs indiquaient que le risque de rechute serait plus élevé avec le tabac chauffé qu’avec le vapotage.

Toutefois, il est important de souligner que l’IQOS de Philip Morris fait partie des très rares produits à avoir reçu lede « produit du tabac à risque modifié » par la Food and Drug Administration (FDA) américaine. Un label qui officialise la reconnaissance des autorités de santé des USA quant au fait que l’IQOS produirait moins de substances nocives lors de son utilisation qu’une cigarette de tabac. Cependant, des études indépendantes auraient retrouvé certains composés nocifs présents en plus grande quantité dans la fumée de l’IQOS que dans la fumée de cigarette. Parmi eux, le glycidol, classé comme « cancérogène probable » par le Centre International de Recherche sur le Cancer, et comme « raisonnablement anticipée cancérogène » par le National Toxicology Program américain, qui serait présent en quantité 400 % supérieure dans la fumée de l’IQOS que dans la fumée de cigarette de tabac traditionnelle.

L’IQOS pour arrêter de fumer

La paroi intérieure du stylet est signée Philip Morris Products S.A. © Alex Streiff / Vaping Post

Aujourd’hui, un consensus existe au sein d’une grande partie de la communauté scientifique concernant le fait que la cigarette électronique serait l’outil de sevrage tabagique le plus efficace du marché. Parmi les grandes études à ce sujet, nous pouvons par exemple citer les deux méta-analyses28, 29 réalisées par la célèbre organisation Cochrane. 

Reprenant les résultats de plusieurs centaines d’études comptant plusieurs centaines de milliers de participants, leurs conclusions sont que le vaporisateur personnel serait près de deux fois plus efficace pour arrêter de fumer que les substituts nicotiniques traditionnels comme les patchs par exemple. 

Mais qu’en est-il du tabac chauffé ? L’IQOS permet-il d’arrêter de fumer ? Pour répondre à cette question, il convient de se tourner une nouvelle fois vers la science, et plus particulièrement vers l’organisation Cochrane qui a également réalisé une méta-analyse30 à ce sujet.

Comme pour la cigarette électronique, les scientifiques ont regroupé les études s’intéressant au sevrage tabagique avec le tabac chauffé. Au total, les chercheurs ont inclus 13 études à leur analyse, dont l’intégralité était financée par l’industrie du tabac. Ils notent ainsi que le risque de biais de ces dernières était incertain pour huit d’entre elles, et élevé pour les trois autres.

Malgré ce fait, l’organisation Cochrane conclut que l’efficacité du tabac chauffé pour arrêter de fumer « reste incertaine ». Ils notent toutefois que dans les pays où ces produits sont largement utilisés, comme au Japon par exemple, une baisse des ventes de cigarettes a été observée depuis l’introduction du tabac chauffé. En revanche, comme ces données étaient observationnelles, «  il est possible que d’autres facteurs aient causé ces changements ». Ils ajoutent que « la baisse des ventes de cigarettes peut ne pas se traduire par une baisse de la prévalence du tabagisme, et les changements au Japon peuvent ne pas se généraliser ailleurs »

L’efficacité de l’IQOS dans le cadre du sevrage tabagique reste donc incertaine à l’heure actuelle. Quoi qu’il en soit, Philip Morris indique sur le site officiel de l’IQOS que ce produit n’est de toute façon pas fait pour arrêter de fumer, mais représente simplement une alternative au tabagisme. On en attendrait pas moins d’une multinationale dont le chiffre d’affaires repose encore de manière quasi exclusive sur la vente de cigarettes combustibles.

Les questions fréquentes sur l’IQOS

Quel goût à l’IQOS ?

IQOS, en contenant du tabac, produit un goût très similaire à une « vraie » cigarette. Même si ce tabac n’est pas brûlé, et que la combustion joue un rôle important dans le rendu gustatif d’une cigarette de tabac, les agents humidifiants (utilisant très probablement de la glycérine végétale ou du propylène glycol) compris dans la mixture de tabac des sticks Heets de l’IQOS, parviennent à délivrer un aérosol dont les propriétés gustatives se rapprochent fortement de la fumée d’une cigarette combustible. En revanche, le volume de “fumée” recrachée par le fumeur d’une IQOS est souvent inférieur à celui d’une cigarette traditionnelle. L’odeur résiduelle pour l’entourage du fumeur d’IQOS est quant à elle aussi proche de la fumée passive produite par une cigarette classique.

Est-ce que l’IQOS donne l’impression de fumer une cigarette ?

Fumer une IQOS reste assez similaire au fait de fumer une cigarette classique dans la mesure où le goût de son aérosol se rapproche du goût de la fumée d’une cigarette combustible, car les sticks de tabac utilisés dans l’appareil contiennent véritablement du tabac. Les fumeurs d’IQOS que nous avons pu interviewer reprochent en revanche au dispositif de ne pas produire assez de fumée et de chauffer énormément (le corps de l’appareil chauffe quand il est activé). De plus, le temps d’utilisation forcé (une fois l’IQOS activée, le stick de tabac se met à chauffer et oblige l’utilisateur à consommer le stick dans un certain délai) rend l’expérience moins attractive pour les personnes que nous avons pu interroger.

Où acheter l’IQOS ?

L’IQOS peut être acheté dans la plupart des bureaux de tabac français ainsi que sur certaines boutiques en ligne. Il n’est généralement pas proposé dans les magasins de cigarettes électroniques.

Combien coûte l’IQOS ?

En France, l’IQOS est vendu 69 € par Philip Morris sur son site officiel. Son tarif peut cependant grimper à près de 100 € dans certains points de vente. Il est également important de noter que selon les pays, le cigarettier ajuste ses prix. L’IQOS n’est par exemple vendu que 59 € en Espagne, accompagné de divers coloris non disponibles dans l’Hexagone. Certains pays ont également droit à des promotions particulières. Au moment de la rédaction de cet article, l’IQOS est ainsi vendu seulement 49 € en Allemagne. Son prix augmente drastiquement en Suisse où l’appareil est vendu 79 CHF, soit plus de 81 €.

Quelles sont les différences entre l’IQOS et une cigarette électronique ?

Les différences entre IQOS et cigarettes électroniques sont nombreuses. D’abord, l’IQOS repose sur le principe de faire chauffer du tabac. Dans le cadre du vapotage, il n’y a pas de tabac. L’IQOS est aussi un produit fabriqué par un cigarettier dont le seul objectif est de continuer de gagner de l’argent malgré la diminution des ventes de cigarettes partout dans le monde. Si les entreprises de vape souhaitent, bien sûr, elles aussi faire des profits, leur volonté de vous aider à arrêter de fumer grâce à un produit considéré comme moins nocif que le tabagisme est bien réelle. Dans le cadre des produits du tabac chauffé, les cigarettiers souhaitent simplement ne pas perdre leurs clients. La création de produits moins nocif n’est que le résultat de la nécessité d’un changement de modèle économique pour la survie des entreprises. La santé des consommateurs n’a jamais préoccupé l’industrie du tabac, et ne la préoccupera probablement jamais.

Est-ce que l’IQOS est moins dangereux que le fait de fumer ?

Oui, bien que l’IQOS produise beaucoup plus de composés toxiques que la cigarette électronique, son utilisation reste préférable au tabagisme.

Quel est le taux de nicotine dans IQOS ?

Le taux de nicotine contenu dans un stick de tabac pour l’IQOS est le même que celui dans une cigarette, soit 0,5 mg. Ce chiffre a été calculé par le fabricant en suivant le même procédé standardisé qui est utilisé pour connaître le taux de nicotine contenu dans une cigarette. D’après ses essais cliniques, la nicotine contenue dans l’IQOS serait absorbée dans le sang de la même manière que lors du tabagisme traditionnel.

Est-ce que l’IQOS aide à arrêter de fumer ?

Non, il n’existe à l’heure actuelle pas de preuves suffisantes pour pouvoir affirmer que l’IQOS aide à arrêter de fumer. De plus, comme Philip Morris l’indique sur son site internet, IQOS n’est pas un produit fait pour aider à arrêter de fumer, mais représente une alternative au tabagisme traditionnel.

Faut-il nettoyer l’IQOS ?

Oui, le nettoyage de l’IQOS est recommandé quotidiennement par le fabricant. Pour ce faire, commencez par retirer l’embout et tapotez sur le stylet. Insérez ensuite l’outil de nettoyage sans le tourner, faites-lui ensuite réaliser deux à trois rotations, puis retirez-le, sans le tourner. Tapotez une nouvelle fois l’IQOS pour faire tomber les éventuels résidus. Vous pouvez ensuite passer à l’étape suivante qui consiste à utiliser la tige de nettoyage prévue pour être insérée à l’intérieur de l’IQOS. Tournez-la plusieurs fois dans l’appareil en prenant soin d’éviter la lame. Nettoyez ensuite l’embout, en haut puis en bas. Voilà, le nettoyage de l’IQOS est terminé !

Puis-je nettoyer mon IQOS avec un produit ?

Non, le nettoyage de l’IQOS doit toujours être réalisé à sec. Il est déconseillé d’utiliser un quelconque liquide pour nettoyer l’appareil.

Comment recharger le chargeur de l’IQOS ?

Branchez simplement l’adaptateur secteur fourni à une prise murale, puis reliez lui le chargeur de l’IQOS grâce au câble USB fourni. Une charge complète dure environ deux heures.

Comment allumer l’IQOS ?

La première utilisation de l’IQOS demande de suivre une procédure particulière. Commencez par allumer le chargeur en maintenant appuyer son bouton durant quatre secondes. Insérez ensuite le stylet dans le chargeur puis refermez le clapet de ce dernier. En appuyant sur le bouton du chargeur à nouveau, un ou deux voyants s’allumeront. Il s’agit du nombre d’utilisation restantes avec qu’une recharge soit nécessaire (une ou deux utilisations). Retirez maintenant le stylet puis appuyez sur son bouton jusqu’à ce que son voyant clignote blanc et que l’appareil vibre. Patientez ensuite quelques secondes puis insérez la recharge de tabac, filtre vers le haut. Une fois que l’IQOS vibre une nouvelle fois, tout est prêt, vous pouvez fumer.

Quelle est l’autonomie de l’IQOS ?

Le stylet est prévu pour deux utilisations, soit deux sticks de tabac. Une fois les deux sticks fumés, il faudra replacer le stylet dans son chargeur pour le recharger.

Combien de temps dure la recharge de l’IQOS ?

Le stylet a besoin d’environ deux minutes pour être rechargé. Le chargeur, quant à lui, demande environ deux heures.

Que sont les Heets ?

Les Heets sont simplement les sticks de tabac utilisés dans l’IQOS. Selon les pays, différents Heets sont proposés, censés contenir des tabacs différents.

Combien de temps dure un stick de tabac ?

Un stick de tabac est prévu pour durer environ 6 minutes ou 14 bouffées.

Combien coûtent les Heets ?

Un paquet de 20 Heets est vendu 9,5 € dans les bureaux de tabac de l’Hexagone. Comme pour l’IQOS, leur prix peut varier selon les pays.

Puis-je utiliser l’IQOS avec des sticks de tabac d’une autre marque ?

Le fabricant déconseille d’utiliser l’IQOS avec des bâtonnets de tabac qu’il ne vend pas. En revanche, il est tout à fait possible de trouver des sticks fabriqués par d’autres marques. Leur prix est généralement inférieur d’environ 40 % à ceux pratiqués par Philip Morris.

Que contiennent les Heets ?

Les Heets fabriqués par Philip Morris contiennent du tabac dont les feuilles sont réduites en poudre puis reconstituées à l’aide de divers ingrédients inconnus. Ces feuilles reconstituées sont ensuite conditionnées de manière à pouvoir créer les Heets.

Puis-je directement fumer les Heets ?

Les Heets ne sont pas faits pour être fumés directement. Leur consommation doit exclusivement se faire à l’aide de l’IQOS.

Est-ce qu’IQOS provoque un tabagisme passif ?

Les études à ce sujet sont extrêmement rares. La plus citée d’entre elles, réalisée en 2016, concluait que les particules produites par la fumée d’IQOS disparaissaient presque immédiatement après avoir été expirées. Bien que d’autres travaux soient nécessaires pour affirmer que ce tabac chauffé ne provoque pas de tabagisme passif, les données disponibles actuellement semblent aller en ce sens.

Est-ce qu’IQOS donne le cancer ?

Il est impossible de répondre à cette question actuellement puisque les données scientifiques manquent encore à ce sujet. Si l’utilisation d’IQOS au lieu du tabagisme devrait permettre de réduire les quantités de certains composés nocifs habituellement présents dans les cigarettes, la fumée de l’IQOS contient toujours de nombreux composés dont certains sont toxiques lorsque d’autres ont des effets à court ou long terme qui demeurent inconnus.

Est-ce qu’IQOS jaunit les dents ?

Dans le cadre du tabagisme, le jaunissement des dents est principalement le fruit du goudron créé par la combustion du tabac. Puisque l’IQOS ne brûle pas le tabac et se contente de le chauffer, le jaunissement des dents à cause de l’IQOS devrait être très limité.

Peut-on racheter des tiges de nettoyage pour IQOS ?

Oui, Philip Morris vend des tiges de nettoyage de rechange sur son site officiel. En France, les dix tiges sont vendues au prix de 2 €.

Comment procéder à la remise à zéro (reset) de mon IQOS ?

Pour faire un reset de votre IQOS, maintenant le bouton d’alimentation durant dix secondes jusqu’à ce que toutes les LED s’éteignent. La réinitialisation est terminée une fois que les LED se rallument et que l’appareil émet une vibration.

Pourquoi la batterie de mon IQOS dure moins longtemps ?

L’IQOS est munie d’une batterie lithium-ion dont l’autonomie diminue au fil du temps. En fin de vie, il est possible que le stylet ne soit plus capable de fournir d’énergie après une seule utilisation. Si vous souhaitez retrouver une batterie en bon état, il sera nécessaire de racheter un IQOS, sa batterie n’étant pas remplaçable.

Comment connecter l’IQOS à l’application mobile ?

Commencez par enregistrer votre appareil sur le site officiel d’IQOS. Pour ce faire, vous aurez besoin de son numéro de série présent sur la boîte. Insérez ensuite le stylet dans le chargeur puis refermez le clapet. Suivez ensuite les instructions indiquées par l’application IQOS sur l’écran de votre téléphone.

Les problèmes fréquents de l’IQOS

Que faire si la lame chauffante de mon IQOS est cassée ?

Rendez-vous sur le site officiel de Philip Morris, dans la rubrique assistance, après vous êtes connecté à votre compte. Vous pourrez alors suivre une procédure destinée à savoir si vous êtes éligible au remplacement de votre appareil. Dans le cas contraire, il vous faudra racheter un IQOS.

Aucune LED n’est allumée sur le chargeur de mon IQOS

Si aucune LED n’est allumée, commencez par insérer le stylet dans le chargeur et assurez-vous qu’il est correctement placé. Maintenant ensuite le bouton du chargeur durant quatre secondes pour l’allumer. Si rien ne se passe, mettez en charge le chargeur. Prenez soin de bien utiliser une prise murale pour procéder au chargement de l’appareil. Dans le cas d’une batterie complètement vide, les LED peuvent avoir besoin d’une quinzaine de minutes de charge avant de se rallumer. Si les lumières de votre chargeur restent éteintes, tentez de procéder à un reset de l’appareil. Pour ce faire, maintenant le bouton on/off durant dix secondes. Le reset est validé une fois que l’appareil vibre et que les LED se rallument. Si votre appareil ne fonctionne toujours pas après ces procédures, contactez le fabricant qui vérifiera si vous êtes éligible à un remplacement. Dans le cas contraire, il faudra racheter un nouvel IQOS.

Les LED de mon IQOS s’allument en jaune ou orange

Assurez-vous d’utiliser le chargeur et le câble officiels de l’IQOS. Procédez au rechargement de votre chargeur, les LED devraient alors clignoter. Comptez environ 15 minutes pour que le voyant jaune disparaisse. Si le voyant jaune persiste, procédez au reset de votre appareil en maintenant appuyé le bouton durant dix secondes, jusqu’à ce que tous les voyants s’éteignent. Après cette manipulation, si le voyant jaune est toujours allumé, rendez-vous sur le site IQOS dans la rubrique assistance pour vérifier si vous êtes éligible à un remplacement. Dans le cas contraire, il faudra racheter un nouvel IQOS.

Les LED de mon IQOS clignotent en rouge

Commencez par insérer le stylet dans le chargeur puis refermez le clapet. Maintenez ensuite le bouton du chargeur durant une dizaine de secondes, jusqu’à ce que toutes les LED s’éteignent puis se rallument. Le chargeur devrait alors émettre une vibration qui indique que la réinitialisation de l’appareil a été confirmée. Si, malgré cette procédure, votre IQOS continue de clignoter en rouge, rendez-vous dans la rubrique assistance du site officiel de l’IQOS pour vérifier si vous êtes éligible au remplacement de votre appareil. Sinon, il sera nécessaire d’en racheter un.

Le chargeur de l’IQOS clignote en blanc

Un clignotement blanc signifie que l’appareil a été victime d’une température anormale. Laissez-le simplement se refroidir ou se réchauffer, selon que l’IQOS a été exposé à des températures très froides ou très chaudes. Si votre appareil n’a été exposé à aucune température particulière et que ce temps de repos a été inutile, procédez au reset de votre IQOS. Pour ce faire, rangez le stylet dans le chargeur puis refermez le clapet. Maintenez ensuite le bouton d’alimentation du chargeur appuyé durant dix secondes. Les LED devraient s’éteindre puis se rallumer en même temps que l’appareil vibrera. Si le problème n’est toujours pas résolu après cette réinitialisation, rendez-vous dans la rubrique assistance du site officiel de l’IQOS et vérifiez votre éligibilité à un remplacement.

Le chargeur ne recharge plus l’IQOS

Assurez-vous que le chargeur est bien allumé en maintenant son bouton d’alimentation durant quatre secondes. Les LED blanches devraient alors s’allumer. Si votre chargeur est bien allumé et continue de ne pas recharger le stylet, vérifiez le niveau de charge du chargeur en appuyant brièvement sur son bouton. Les LED devraient alors indiquer le niveau de batterie restant. Si aucune de ces méthodes n’a fonctionné, il faut vous rendre sur le site officiel de l’IQOS dans la rubrique assistance, puis suivre la procédure de remplacement de votre appareil. Si vous n’y êtes pas éligible, il faudra alors acheter un nouvel appareil.

À propos de ce dossier

Ce dossier a été préparé par Alistair Servet, journaliste, et Ghyslain Armand, rédacteur en chef, en juin 2024. A également contribué à sa rédaction en 2018 : Nathalie Dunand. Photographies : Alex Streiff pour le Vaping Post. Ce dossier est sujet à modifications. Pour toute réclamation concernant son contenu : contact@vapingpost.com. IQOS est une marque déposée de Philip Morris International. Le Vaping Post n’a aucune affiliation partenariale, financière ou capitalistique avec Philip Morris International.

Références

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