Ce 8 novembre, le Sénat a voté une taxe sur les puffs dans l’espoir de contrer ce phénomène. Inséré dans le projet de budget de la Sécurité sociale, il n’est pas certain que le texte va survivre à la navette parlementaire.
L’inflation fiscale
Le phénomène puff n’a pas échappé au politique : le Sénat français a voté un amendement pour taxer les e-cigarettes jetables à hauteur de 6 euros le millilitre. Cette taxe ne concerne pas les e-cigarettes « classiques ».
Prenant place dans le projet global de financement de la Sécurité sociale, l’amendement a été pris contre l’avis du gouvernement, ce qui compromet sa survie à long terme. En effet, les tournures des discussions au Parlement laissent de plus en plus présager que le texte fera l’objet d’un 49-3, article qui permet à la Première ministre d’imposer le texte sans vote. Il est peu probable qu’elle choisisse d’y insérer un amendement auquel elle est opposée.
La position officielle du parti Renaissances, ex-LREM, du Président Macron, est d’attendre que l’Europe légifère sur le sujet.
Néanmoins, le texte démontre que la représentation politique a bien pris note de la part croissante de la place des puffs dans la société, des problématiques qu’elles soulèvent, et, tout aussi important, que la distinction est bien faite entre vape « traditionnelle » et puffs.
Ce n’est donc pas demain que l’on verra des puffs à 60 euros dans les rayons, mais le secteur doit désormais se considérer en insécurité, pour la première fois depuis son apparition et son expansion fulgurante.
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