Demain, le travail de deux députés devrait proposer la légalisation du cannabis tout en encadrant son marché.
Nouvel espoir pour les consommateurs
C’est une information du quotidien français, Le Parisien. Demain, Ludovic Mendes (Ensemble pour la République, ex-Renaissance) et Antoine Léaument (La France insoumise) devraient rendre leur rapport au gouvernement. Fruit d’un travail de 17 mois sur la lutte contre le trafic de stupéfiants, il devrait par exemple préconiser la création d’une agence nationale qui serait chargée de réguler le marché du cannabis, notamment en ayant le pouvoir d’attribuer des licences à des agriculteurs pour cultiver la plante, mais également aux revendeurs et autres établissements qui souhaiteront en faire le commerce.
D’autres mesures devraient être proposées au sujet des drogues dites « dures », comme une dépénalisation de la possession de cocaïne si la quantité est inférieure à trois grammes. Une proposition, parmi d’autres, au sujet de laquelle les deux députés, appartenant à des camps politiques opposés, n’ont pas vraiment réussi à se mettre d’accord.
Dans son rapport du mois dernier, l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) indiquait que la consommation régulière de cannabis était restée stable dans l’Hexagone depuis 2014, s’établissant autour de 11 %. « Cela fait 30 ans que l’on explique que le consommateur de drogue est un délinquant, complice du trafiquant, qu’il a du sang sur les mains. Ça n’a jamais rien changé », souligne Ludovic Mendes.
La légalisation du cannabis n’est pas un sujet nouveau en France. Depuis de nombreuses années, des propositions de loi allant en ce sens sont régulièrement soumises à l’Assemblée nationale. Jusqu’ici, toutes ont été rejetées.
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