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Creuser les fondations pour une vape de chantier

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L’offre dans les boutiques de vape est désormais pléthorique. Il y a de quoi satisfaire tous les fumeurs décidés à se sevrer du tabac via la vape. Tous ? Non. Un petit groupe résiste encore et toujours à l’envahisseur. Un segment de marché à prendre, en direct du shop.

Un set-up de chantier

Dans les magasins de vape, il existe un type de clients qui ne trouve pas satisfaction dans l’offre actuelle sur le marché. Ce n’est pas un problème de set-up, de tirage, de puissance ou autre, c’est un problème de solidité.

Il n’est pas question ici de la cliente employée de bureau un peu maladroite qui vient acheter tous les samedi un verre de rechange pour son réservoir, à tel point qu’elle a plus en fidélité sur sa carte pour lesdits morceaux de verre que pour les liquides. Non, elle, elle n’a juste pas de chance.

Il est question du, ou de la, client(e) qui vient vous acheter régulièrement un set-up complet parce que le sien est tombé au champ ou sur le chantier. Ou, pire, du client qui reprend la cigarette parce qu’il en a assez de se racheter un set-up par semaine. Les agriculteurs, les ouvriers du BTP, toutes celles et tous ceux qui ont un travail généralement physique dans un environnement exigeant.

Il faut reconnaître que l’offre de vape ignore ce secteur. Objectivement : combien de kits de vape pour débutants connaissez vous qui soit capable de résister à un choc, qui soit étanche en cas de chute dans un élément humide, comme de la boue, ou qui soit tout simplement assez compact pour entrer dans la poche zippée d’une combinaison d’agriculteur ou d’ouvrier ?

Un bulldozer, sinon rien

Alors, oui, ça existe. Il y a, sur le marché, des boxs assez résistantes pour subir un ou plusieurs chocs importants sans trop en pâtir. Mais des atomiseurs qui vont avec ?

D’aucun amateurs éclairés de vape diront qu’il existe des set-up quasiment indestructibles, chez tel ou untel. Généralement, c’est Allemand, avant, ça pouvait aussi être américain, mais Provape, hélas, n’est plus.

C’est vrai : c’est fiable, indestructible, mais on est en train de parler de personnes qui viennent dans une boutique de vape pour arrêter de fumer. Si on leur explique qu’il faudra, alors qu’ils n’y connaissent rien, apprendre à faire leurs résistances eux même, et, pour avoir ce privilège, commencer par donner 600 euros, c’est le meilleur moyen de les renvoyer chez le buraliste.

De quoi ont-ils besoin ? Des même performances que n’importe quel vapoteur, mais dans un format compact qui teindra dans la poche d’un bleu de travail ou d’une combinaison agricole, qui soit hermétique et peu sensible à la poussière, qui puisse résister à une chute.

Ça peut sembler un détail. Mais connaissez-vous Crosscall, Blackview, MTT ? Ce sont des fabricants de téléphones portables waterproof et résistants aux chocs. Samsung avait sorti un modèle, le Solid, qui s’est très bien vendu, et, dans le sens inverse, la marque Caterpillar, qui vend des produits destinés aux ouvriers du BTP (les grosses godasses pour bobos fashion sont juste une minuscule activité annexe) a également sorti des téléphones.

Pourquoi la vape n’en serait-elle pas capable ? Les modèles sur le marché, ceux qui arrivent, ceux qui sont en projet, sont tous très bien, mais, clairement, sont destinés aux vapoteurs du secteur tertiaire. De nombreuses marques déclinent leurs kits avec différents revêtements et coloris (d’ailleurs, il faudrait parler du rétablissement de la peine de mort pour le designer qui a inventé le coloris arc en ciel, non?), mais aucun en version tout terrain.

C’est dommage. Et c’est, clairement, un marché à prendre.