Vous avez une cigarette électronique, mais vous souhaiteriez qu’elle produise plus de vapeur ? Si vous êtes débutant, voici 5 règles essentielles à suivre pour augmenter votre volume de vapeur.

Comment augmenter la quantité de vapeur avec une cigarette électronique ?

  1. Choisir la bonne résistance

    Privilégiez une résistance dont la valeur est inférieure à 1 Ohm. Plus cette valeur sera basse, plus la quantité de vapeur sera conséquente.

  2. Utiliser le bon e-liquide

    La glycérine végétale (VG) est le composé qui produit le plus de vapeur. Plus le taux de VG de votre liquide sera haut, plus la production de vapeur augmentera.

  3. Privilégier l’inhalation directe

    L’inhalation indirecte, ou MTL, réduit considérablement la quantité de vapeur qui ressort des poumons. Pour une production maximum, choisissez un matériel destiné à l’inhalation directe, ou DL.

  4. Augmenter la puissance de la box

    Plus la puissance délivrée par la batterie sera grande, plus la quantité de vapeur produite sera conséquente. Sans aller dans les extrêmes, il est possible de produire de beaux nuages de vapeur à partir de 30 Watts.

  5. Attendre la bonne saison

    Ce dernier point peut surprendre et pourtant, plus le temps est chaud, plus la quantité de vapeur sera faible. Cela est dû au fait que les composés de la vapeur aspirent l’humidité environnante. Un temps sec réduira ainsi la quantité de vapeur.

Les bonnes conditions météorologiques

Selon les conditions météo, la production de vapeur avec une cigarette électronique est plus ou moins facilitée.

Cela pourra vous paraître étrange, mais le premier point à considérer quand on vapote et que l’on cherche à créer plus de vapeur, sont les conditions météorologiques de l’endroit dans lequel vous vous trouvez. Parce que le propylène glycol et la glycérine végétale capturent les molécules d’eau et que votre atomiseur les vaporise ensuite en fines gouttelettes, votre cigarette électronique ne créera pas autant de vapeur si vous êtes en plein milieu du désert ou en haute montagne sous la pluie. L’hygrométrie, c’est-à-dire la quantité d’eau contenue dans l’air, aura une forte influence sur la production de vapeur. Plus l’air est sec et moins vous ferez de vapeur. Pour faire plus de vapeur, privilégiez l’hiver !

La manière de vapoter

Ne pas retenir la vapeur dans ses poumons est un moyen d’en augmenter la quantité recrachée.

Le deuxième point à considérer pour produire plus de vapeur avec votre cigarette électronique est la manière dont vous allez vapoter. Comme nous l’expliquons dans notre article comment vapoter, plus vous garderez la vapeur dans vos poumons au moment de l’inhalation, et moins vous en recracherez. Ceci est dû à la courte durée de vie de la vapeur dans l’air. Il est ainsi conseillé de souffler la vapeur assez rapidement après chaque bouffée.

La manière d’aspirer va jouer également un rôle important pour faire plus de vapeur. On distingue deux types d’inhalation dans la vape : l’inhalation directe et l’inhalation indirecte, ce que les anglophones appellent Direct Lung Inhalation (DL) ou Mouth to Lung Inhalation (MTL). Cette dernière technique d’inhalation est la plus répandue et correspond à la technique classique qu’ont la plupart des fumeurs quand ils tirent sur leur cigarette ; la bouche aspire, puis les poumons prennent le relais. L’inhalation directe en revanche, fait appel aux poumons dès le début de l’aspiration (tout comme l’on respire de l’air). Cette technique augmente considérablement le volume d’air inspiré, et par conséquent la quantité de vapeur que l’on va pouvoir stocker dans les poumons.

À titre de comparaison, une bouffée classique en inhalation indirecte produira entre 60 et 80 ml de vapeur, contre 1000 à 1500 ml en inhalation directe. Cette technique, prisée par les cloud chasers (voir plus bas), consomme ainsi 4 à 5 fois plus de e-liquide qu’une bouffée classique, résultant logiquement à une plus grande quantité de vapeur expirée. Mais attention, plus de e-liquide consommé équivaut également à une exposition plus élevée aux toxines potentiellement comprises dans la vapeur d’une cigarette électronique (comme les aldéhydes), même si ces dernières se trouvent de loin bien inférieures à celles comprises dans la fumée de cigarettes conventionnelles. 

Une autre manière de vapoter consiste à utiliser la technique du « double train », soit le fait d’enchaîner deux bouffées à la suite afin de cumuler le volume de vapeur inhalé. La première bouffée pouvant éventuellement servir à préchauffer la résistance pour atteindre une température ressentie comme étant optimale.

Bien régler sa cigarette électronique

Les paramètres de la cigarette électronique peuvent jouer sur la quantité de vapeur produite.

Un autre point important à considérer quand on cherche à faire plus de vapeur avec sa cigarette électronique est le réglage de cette dernière. La plupart des Mods disponibles aujourd’hui sur le marché proposent des configurations personnalisables, que l’utilisateur va pouvoir ajuster en fonction de ses besoins. Les réglages les plus pertinents dans la production de vapeur sont la puissance (calculée en Watt) et la tension (calculée en Volt).

Si votre résistance ne chauffe pas assez, l’e-liquide imbibé dans les mèches de votre atomiseur va mal se vaporiser et la vapeur sera donc réduite. A contrario, si votre résistance chauffe trop, la vaporisation se produira correctement, mais avec le risque d’une production anormale de toxines issues de la dégradation thermique de votre mèche, qui ne contiendra plus assez de e-liquide pour la refroidir. Le fameux phénomène du dry hit provoquant un goût de brûlé. Il faut ainsi trouver le juste équilibre pour que la résistance chauffe le e-liquide avec la bonne inertie et la bonne température. 

Pour simplifier au maximum les choses, les résistances qui équipent les atomiseurs grand public se situent entre 0,5 et 1 ohm. Un réglage de la puissance entre 10 et 30 Watts suffira amplement à générer une vapeur satisfaisante si la mèche de votre résistance est correctement alimentée en e-liquide. Ce dernier point est très important : veillez toujours à ce que votre atomiseur contienne un niveau suffisant de e-liquide. Au moindre goût anormal, goût de brûlé ou vapeur âcre par exemple, cessez immédiatement de vapoter et vérifiez vos réglages ainsi que le niveau d’alimentation de votre atomiseur en e-liquide.

La quantité de glycérine végétale dans le e-liquide

La composition d’un e-liquide joue également un rôle dans la production de vapeur et notamment son taux de glycérine végétale. Cette dernière étant de nature différente que le propylène glycol et plus visqueuse, elle favorise la création d’une vapeur plus épaisse. En revanche, la glycérine végétale retranscrit moins bien les arômes que le propylène glycol, et dispose d’un seuil d’ébullition (255°C) supérieur au propylène glycol (188°C). C’est la raison pour laquelle les e-liquides à fort taux de glycérine végétale (ou Full VG) sont plébiscités par les cloud chasers, ces vapoteurs à la recherche de gros nuages. La pratique, assez populaire sur les réseaux sociaux, peut parfois faire l’objet de concours dans certains salons dédiés à la cigarette électronique. Le Cloud chasing est souvent évoqué avec une autre pratique plus artistique, celle des cloud tricks, ou l’art de faire des ronds de vapeur et autres figures stylistiques qui demandent elles aussi une grosse production de vapeur.

Le matériel

Toutes les e-cigarettes ne permettent pas la production d’une grande quantité de vapeur.

Le réglage de votre appareil déterminera en grande partie sa capacité à générer plus de vapeur, mais encore faut-il être correctement équipé. Pour faire plus de vapeur, il faudra vous orienter d’une part vers les Mods qui permettent de procéder à différents réglages, et vers des atomiseurs performants qui permettent une hydratation optimale de la mèche qui accompagne la résistance. 

Le must en matière d’hydratation de la mèche sont les drippers. Ces atomiseurs reconstructibles permettent d’une part de façonner soi-même les résistances, et d’autre part de verser directement le e-liquide sur les mèches sans compter sur l’effet venturi traditionnellement mis en jeu dans les atomiseurs et la capillarité de la mèche pour venir alimenter la résistance. Après quelques bouffées, le vapoteur équipé d’un dripper devra par contre reverser du e-liquide sur ses mèches en ôtant le top cap qui referme sa chambre d’atomisation. A moins d’être équipé d’une box Bottom feeder.

Les atomiseurs reconstructibles équipés de réservoirs (tank) permettront également de construire soi-même ses résistances et choisir un fil résistif et une mèche dont les propriétés permettront grandement d’influencer la production de vapeur. D’une manière générale, plus la résistance est basse et plus elle va chauffer vite. De la même manière, plus sa surface est grande, plus elle va permettre de chauffer une quantité importante de e-liquide. Certains atomiseurs reconstructibles permettent par exemple de monter deux résistances ou plus, augmentant ainsi la capacité de l’atomiseur à produire de la vapeur.

Conclusion

Voilà vous savez tout, ou presque. Gardez en tête que plus de vapeur rime avec une plus grande quantité d’e-liquide consommée. Les vapoteurs qui cherchent à produire le maximum de vapeur baissent généralement le taux de nicotine contenue dans les e-liquides afin d’éviter que celui-ci soit trop irritant.

La nicotine, aux doses administrées par le vapoteur ou le fumeur, ne présente pas de risques majeurs pour la santé, si ce n’est son côté addictif. En diminuant volontairement sa quantité pour augmenter le volume de e-liquide consommé par jour, vous vous exposez inutilement à la production de toxines naturellement présentes dans la vapeur (ou anormalement générées selon les conditions).

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