L’administration espère conduire les fumeurs à passer à des alternatives moins nocives, et réduire l’initiation au tabagisme chez les jeunes.
Une fausse bonne idée ?
Si l’on en croit des sources proches du dossier, qui se sont adressées au journal américain, tandis que la réduction de la nicotine dans les cigarettes aurait pour but de pousser les fumeurs à arrêter de fumer ou à passer à des alternatives moins nocives, la disparition du menthol servirait quant à elle un objectif de réduction du tabagisme chez les jeunes, dont beaucoup s’y initieraient par ce biais.
En 2017, Scott Gottlieb, alors commissaire de la Food and Drug Administration (FDA), proposait déjà de réduire la nicotine dans les cigarettes de tabac. Une mesure qui inquiétait à l’époque de nombreux experts, notamment par le « sevrage forcé » qu’elle signifierait pour les fumeurs américains. L’autre question posée par la mise en place d’une telle politique concerne le fait que réduire la teneur de la substance conduirait inexorablement les fumeurs récalcitrants à consommer toujours de cigarettes pour obtenir leur dose de nicotine, s’exposant ainsi toujours plus aux nombreux produits toxiques qu’elles contiennent.
En outre, si vouloir pousser les fumeurs à passer à des alternatives moins nocives est une intention louable, celles-ci restent très limitées outre-Atlantique. Avec la récente interdiction de l’envoi des produits de la vape par courrier ou encore l’interdiction des arômes dans les e-liquides pour pods, la cigarette électronique, outil de sevrage tabagique le plus efficace à ce jour, risque de peiner pour exprimer son plein potentiel.
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