Inutile de se demander pourquoi tant d’Américains continuent de penser la vape aussi nocive que le tabac, lorsqu’on s’aperçoit des inepties régulièrement écrites dans les plus grands mé(r)dias du pays.
La vape continue d’avoir mauvaise presse
Alors que je faisais tranquillement défiler mon fil d’actualité Facebook afin de prendre connaissance des dernières nouvelles de la vaposphère, un article partagé par Philippe Poirson (gérant de SoVape et membre du comité Helvetic Vape) a attiré mon attention.
Baptisé par son auteur “SDF, Vape et Fentanyl : trois exemples de mauvaises couvertures médiatiques“, l’article en question publié sur le site Filter parlait de trois papiers parus aux États-Unis il y a deux semaines, qui faisaient mauvaise presse à autant de sujets de société très actuels, dont la vape.
Ainsi était-il possible de lire dans le très réputé New York Times, le 7 octobre dernier, un écrit signé de la journaliste Sheila Kaplan, qui parlait d’une soirée organisée à l’occasion du dernier sommet de l’OMS à Genève, soirée baptisée “Nicotine is not your ennemy”.
S’opposer pour exister
C’est après avoir assisté à ladite soirée que la journaliste s’est empressée d’écrire son article, comprenant bon nombre de phrases surprenantes, dont celle-ci :
“Là, les invités ont dégusté des tapas, ont fait circuler des échantillons de cigarettes électroniques et ont écouté un défenseur de l’industrie, Bernhard-Michael Mayer, mépriser les militants anti-vape pour avoir insisté sur la preuve que les cigarettes électroniques ne sont pas dangereuses”.
Une phrase soulevant un problème des plus importants :
En effet, le fait d’avoir parlé du docteur Bernhard-Michael Mayer comme d’un “défenseur de l’industrie” est une erreur, lui qui est en fait professeur de pharmacologie et de toxicologie avant tout, défenseur de la réduction des risques liés au tabagisme, mais surtout, “indépendant financièrement de l’industrie de la vape et du tabac” comme il l’a rapporté par mail au site Filter.
Plus loin dans son article, Kaplan écrit :
“Toutes les solutions de rechange aux cigarettes combustibles se vantent d’être plus sûres que les cigarettes traditionnelles parce qu’elles ne produisent pas la fumée toxique qui provient de la combustion du tabac. Mais il y a des questions sans réponse au sujet des effets sur la santé des produits chimiques que les utilisateurs inhalent”.
Une affirmation qui pour le coup n’est pas entièrement fausse, mais à laquelle il aurait quant même été bon d’ajouter que de très nombreuses recherches tendent à prouver que la vape est loin d’être aussi nocive que le tabac (au moins 95 % moins nocive selon le ministère de la santé Britannique par exemple). Tellement de recherches en fait, qu’il devient assez compliqué d’affirmer encore aujourd’hui, en 2018, qu’on ne connait toujours pas la vape.
Un fait que la journaliste a visiblement choisi de passer sous silence, probablement trop occupée à vouloir transmettre au public ses informations biaisées concernant la vape.
Un article (parmi beaucoup d’autres) très négatif pour l’image de la cigarette électronique, et qui permet de mieux comprendre pourquoi seuls 20 % des Américains auraient conscience que vapoter est beaucoup moins dangereux que fumer.
Cet article d’opinion n’engage que le point de vue de son auteur et ne représente pas forcément l’avis de la rédaction.
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