Le pays, qui possède déjà le niveau de taxation de la cigarette électronique le plus élevé d’Europe, souhaite encore l’augmenter.
Nicotinée ou pas, la vape sera taxée
Ledit budget propose ainsi d’instaurer une taxation des cigarettes, quel que soit leur prix, « sur la base de leur atteinte à la santé publique, avec une augmentation de la taxation, en particulier sur les produits moins chers ». Le pays exprime son souhait d’aligner ses taxes sur le niveau minimal de la moyenne européenne. Il poursuit en expliquant vouloir une « harmonisation de la taxation des autres produits du tabac ou des produits équivalents (cigarillos, tabac à rouler/à couper fin, tabac chauffé, cigarettes électroniques à la nicotine) avec la taxation des cigarettes », ainsi qu’une extension de cette taxation aux e-cigarettes sans nicotine qui ont constitué, d’une part « une porte d’entrée pour les nouveaux consommateurs dans les habitudes tabagiques » et, d’autre part, « un risque accru pour la santé publique ».
Malgré les innombrables recherches scientifiques indiquant l’absence d’effet passerelle entre vapotage et tabagisme, le gouvernement portugais en fait son principal argument pour augmenter les taxes sur la cigarette électronique. Des taxes qui sont déjà les plus élevées du l’Union européenne.
Actuellement, le Portugal compterait plus de 1,5 million de fumeurs. Un nombre qui pourrait bien avoir du mal à diminuer si le vaporisateur personnel, outil de sevrage tabagique le plus efficace à ce jour, coûte aussi cher que le produit contre lequel il lutte.
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