Tandis que la situation de la vape continue de se détériorer aux Etats-Unis, Juul continue son petit bonhomme de chemin et vient récemment de lancer ses produits en Chine, potentiel plus gros marché de la planète.

Quand la loi épaule l’industrie du tabac

Il y a quelques jours, l’administration Trump a officiellement annoncé que tous les produits de la vape aromatisés à autre chose qu’au tabac, seraient prochainement retirés de la vente. Si cette nouvelle a suscité de nombreuses réactions, l’avis de la grande majorité de la vaposphère a convergé vers une seule et même direction : le fait que cette nouvelle est désastreuse, tant pour le commerce du secteur que pour les millions de vapoteurs aux Etats-Unis.

Pourtant, parmi les fabricants de vape, un s’est exprimé de manière complètement différente. En effet, Juul, leader mondial de la vente de pods, a indiqué dans un communiqué être « tout à fait d’accord avec la nécessité d’une action agressive à l’échelle de la catégorie des produits aromatisés ».

Mais comment expliquer cette attitude ?

Difficile à dire. Peut-être que le géant américain a conscience que grâce à sa puissance financière, l’entreprise ayant récemment été estimée à plus de 50 milliards de dollars, il ne sera pas aussi durement touché que de plus modestes entreprises de vape. Un marché restreint et très couteux, nettoyé de concurrents parasitaires, reste toujours une aubaine pour ceux qui ont les reins assez solides.

Quoi qu’il en soit, le compagnon d’Altria n’a pour l’instant, pas l’air d’être affolé le moins du monde par cette nouvelle réglementation. Il vient même de lancer ses produits en Chine, il y a tout juste 4 jours, pays qui compte plus de 300 millions de fumeurs et qui représente ainsi le plus gros marché potentiel de la planète. Des produits composés de différentes saveurs, dont la mangue ou la menthe par exemple…

Pendant ce temps, aux Etats-Unis, une grande partie de la vape indépendante vit ses dernières heures.

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