Au travers d’un communiqué, l’OMS a félicité le gouvernement indien suite à sa récente décision d’interdire la vape sur son territoire.

Toujours pas de réduction des risques du côté de l’Organisation mondiale de la santé

La semaine dernière, nous vous annoncions que l’Inde, pays qui compte plus de 83 millions de fumeurs quotidiens, venait de promulguer une interdiction de vendre, fabriquer, importer, et faire la publicité des cigarettes électroniques. Une mesure mise en place par le ministère de la santé (et surtout des finances), destinée à protéger les jeunes du pays des « proportions épidémiques » qu’a pris le vapotage des mineurs dans les pays développés.

Suite à l’annonce de cette mesure, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié un communiqué afin d’applaudir la mesure mise en place par l’Etat Indien. Dans le document, l’organisme « félicite le Gouvernement indien » d’avoir pris cette mesure « ferme et définitive » pour « protéger ses citoyens », et en particulier, dit-il, « les jeunes et les enfants, du risque croissant de dépendance à la nicotine ».

Pour l’OMS, grâce à cette mesure, l’Inde fait preuve d’un « solide leadership » qui « contribuera grandement à protéger la santé publique et le bien-être des générations futures ».

Une fois encore, l’OMS semble s’entêter dans sa politique de refus d’une réduction des risques, et continuer de parler d’une décision qui protège la santé publique, alors qu’elle ne fait visiblement que la dégrader.

Pour rappel, le vapotage est considéré comme étant au moins 95 % moins nocif que le tabagisme. Difficile alors d’expliquer en quoi l’interdiction du vaporisateur personnel peut servir d’une quelconque façon la santé publique.

Selon les chiffres de l’OMS, chaque année, en Inde, ce serait plus d’un million de personnes qui mourraient de leur tabagisme. Plus de dix ans après l’apparition des premiers dispositifs de vapotage, aucun mort n’a été à déplorer parmi les vapoteurs.

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