Cette année, l’ingérence de l’industrie du tabac a été choisie comme thème de la Journée. Pour l’OMS, vapotage et sachets de nicotine sont uniquement destinés à attirer les jeunes dans la dépendance.

La cigarette électronique, ce produit de Big Tobacco

La vape, cette création du diable. Image d’illustration – DALL·E 3

Le 31 mai prochain aura lieu la nouvelle édition de la Journée mondiale sans tabac. Cette année, le thème choisi par l’OMS est « protéger les enfants de l’ingérence de l’industrie du tabac ». Sur son site officiel, l’Organisation mondiale de la Santé indique que ce sujet a été sélectionné comme « un plaidoyer pour que l’on arrête de cibler la jeunesse avec des produits du tabac nocifs ». Selon elle, pour continuer à gagner de l’argent, Big Tobacco s’efforcerait d’instaurer un environnement propice à l’adoption de ses produits par la nouvelle génération. « Les produits tels que les cigarettes électroniques et les sachets de nicotine gagnent en popularité auprès des jeunes. En 2022, selon les estimations, 12,5 % des adolescents de la Région européenne fumaient des cigarettes électroniques, contre 2 % des adultes », note l’organisme, qui appelle les pouvoirs publics et la communauté de lutte contre le tabac à « protéger les générations actuelles et futures ».

Une fois encore, l’OMS, qui multiplie les attaques contre la cigarette électronique depuis quelques semaines, continue de parler du vaporisateur personnel comme d’un produit de l’industrie du tabac. Sur la page de son site dédiée au vapotage, elle continue de refuser de reconnaître sa moindre nocivité par rapport au tabagisme malgré un consensus scientifique à ce sujet depuis plusieurs années. Dans sa foire aux questions, elle indique également que « les données disponibles à ce jour sur l’utilisation d’inhalateurs électroniques de nicotine comme moyens d’aide au sevrage ne sont pas concluantes », ignorant de fait les nombreuses méta-analyses ayant démontré que la cigarette électronique est aujourd’hui l’outil de sevrage tabagique le plus efficace qui soit disponible.

L’OMS, éternelle ennemie de la vape

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