Le professeur de santé publique et politologue Jean-François Etter n’a pas manqué de réagir à la polémique engendrée par la publication de l’étude japonaise, dirigée par Naoki Kunugita. Selon certains médias de la presse française, ce chercheur aurait affirmé qu’une substance cancérigène (le formaldéhyde) serait présente dans la vapeur de l’e-cigarette jusqu’à 10 fois plus que dans la fumée produite par une cigarette traditionnelle. Les médias auraient donc conclu que le dispositif serait ainsi plus dangereux que le tabac lui-même.
Une critique de ces conclusions hâtives et volontairement alarmistes avait été publiée par le professeur Farsalinos.
Jean-François Etter, de son côté, estime que ce chiffre (10 fois plus élevé) peut être le “fruit d’une manipulation accidentelle sur un échantillon”. Selon lui, les données de l’étude japonaise révèle en fait que les niveaux de la substance serait en moyenne 50 fois inférieurs aux quantitées décelées dans la fumée de cigarette classique. Par ailleurs, il rappelle que d’autres substances cancérigènes, comme le monoxyde carbone ou le goudron, sont absentes de la composition de la cigarette électronique. Il s’agit donc d’un réel bienfait pour la santé d’un fumeur de passer du tabac à son homologue électronique.
En ce qui concerne la nicotine, il ajoute que la quantité ingérée par un vapoteur quotidiennement est semblable à celle délivrée par les traitements de sevrage tabagique, comme les gommes et les patchs.
Le monde du vaporisateur qui subit depuis longtemps le coup des attaques médiatiques (empoisonnements, incendies, cancer etc.), s’appuie plus que jamais sur l’avis de ces scientifiques pour rétablir une part de vérité dans l’information que nous percevons quotidiennement.
Via Le Matin