Hawaï vient s’ajouter à la longue liste d’Etats et districts portant plainte contre Juul pour avoir « ciblé les jeunes » à l’aide de pratiques marketing « trompeuses ».
Les entreprises accusées de « nuisance publique »
La plainte allègue que durant plus de 5 années, les deux accusés ont « commercialisé de manière trompeuse » le désormais célèbre pod, avec « l’intention d’accrocher les utilisateurs au produit » de la même manière « que celle utilisée par les compagnies de tabac pour la commercialisation des cigarettes ».
Selon les plaignants, la stratégie de commercialisation utilisée « ciblait les adolescents » en faisant apparaître les produits Juul comme « désirables », tout en « sous-estimant faussement la teneur en nicotine (…) et la dépendance » qu’ils entraînaient.
Pour le procureur général Connors, ces entreprises ont « arraché des pages directement tirées du playbook des fabricants de tabac et ont ressuscité Joe Camel pour un public du XXIe siècle ». Il ajoute qu’ils ont également « trompé le public et créé une nouvelle génération de nicotinomanes » en présentant leurs produits comme étant « une alternative saine à la cigarette ».
Les plaignants accusent aussi certains « cadres et directeurs » de s’être livrés à des « actes et pratiques déloyaux et trompeurs » et parlent d’un « enrichissement injustifié », mais également de « négligence et nuisance publique ».
Ils réclament des sanctions civiles pouvant aller jusqu’à 10 000 $ par infraction, des dommages et intérêts, une injonction exigeant des accusés qu’ils cessent leurs pratiques publicitaires « trompeuses » ainsi qu’un financement de programmes d’aide à l’arrêt du vapotage.
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