Une nouvelle attaque contre les vapoteuses jetables, qui pourraient bien finir par passer à la trappe dans l’Hexagone.

L’effet passerelle mis en avant

France interdiction puff

La France suivra-t-elle son voisin germanique ?

Les Puffs sont-elles sur la sellette en France ? Voilà la question qui se pose quelques jours après la tribune publiée par une vingtaine de médecins, tabacologues et autres défenseurs de l’environnement, dans Le Monde. Ses auteurs décrivent ces petites cigarettes électroniques jetables comme « un risque majeur pour la biodiversité », expliquant que certaines d’entre elles se retrouvent « d’ores et déjà en tant que déchets sur les plages ». Outre leur côté nocif pour l’environnement, ils mettent également en avant l’augmentation de leur utilisation par les adolescents, qui aurait triplé entre 2017 et 2022. Des chiffres qui inquiètent puisque ces vapoteuses, qui peuvent contenir jusqu’à 20 mg/mL de nicotine, présentent un taux « suffisamment élevé pour créer une forte dépendance » et peuvent aussi « constituer une porte d’entrée vers le tabagisme »

« Loin d’être un outil de sevrage tabagique, les cigarettes électroniques jetables représentent un danger environnemental et de santé publique qui nécessite au plus vite l’interdiction de leur commercialisation », expliquent les signataires.

S’il ne s’agit pas de la première fois que l’interdiction des Puffs est réclamée, le gouvernement semble avoir cette fois entendu le message. Interrogé au micro de France Inter, le ministre de la Santé, François Braun, s’est dit favorable à une telle mesure.

« Oui, je suis favorable à l’interdiction des Puffs, parce que les Puffs amènent une partie jeune de notre population vers le tabagisme », a-t-il déclaré, avant de se dire prêt à travailler avec les parlementaires à ce sujet. Aucune précision supplémentaire n’a pour l’instant été donnée. 

En octobre dernier, l’association française Alliance contre le tabac, réclamait déjà l’interdiction des Puffs dans l’Hexagone. Quelques semaines plus tard, le Sénat votait en faveur d’une taxe de six euros par millilitre pour ces produits. 

Avec cette nouvelle déclaration, cette fois directement signée du ministre de la Santé, les cigarettes électroniques jetables pourraient bien connaître un funeste destin en France, comme ce fut le cas le mois dernier en Allemagne, ou encore l’année dernière en Nouvelle-Calédonie

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