Selon la Direction générale de la santé, plus de 300 produits mentholés seraient toujours disponibles en France, malgré leur interdiction datant de près d’un an.
4 cigarettiers accusés
Tout d’abord, il est important de noter que les cigarettes mentholées représentaient 8 % des ventes totales de tabac en France, avant d’être interdites. Ainsi, en 2019, alors que 37 843 tonnes de cigarettes étaient vendues à travers le pays (format PDF), plus de 3 000 tonnes étaient des produits mentholés. Une quantité représentant une partie significative de l’argent gagné par l’industrie du tabac.
De plus, si la loi entrée en vigueur l’année dernière interdit les produits possédant un « arôme caractérisant », celle-ci n’interdit pas chimiquement la présence de menthol. Un argument mis en avant par les cigarettiers aujourd’hui accusés, qui avancent que les arômes présents dans leurs produits ne sont justement pas « caractérisants ».
Une situation qui agace le fabricant de Lucky Strike, British American Tobacco (BAT), qui accuse son concurrent, Japan Tobacco International (JTI), d’avoir gagné plus de 424 millions d’euros grâce à ce genre de produits :
« Nous étions leader sur ce marché de la cigarette mentholée, nous avons respecté les règles et voilà le résultat. Il faut que des mesures conservatoires soient prises ».
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