Une association de défense du vapotage a récemment lancé des pétitions destinées à faire entendre la voix des vapoteurs dans le futur plan européen de lutte contre le cancer.
Une initiative derrière laquelle se cache l’industrie du tabac
Chaque année, dans l’UE, le cancer serait responsable de 1,3 million de morts chaque année, avec 3,5 millions nouveaux cas décelés annuellement. Et selon le document, jusqu’à 40 % des cas de cancer pourraient être évités, ce qui représente un « important champ d’action » et un « potentiel de réduction du nombre de cas ».
Naturellement, lorsqu’on lit ces mots, la première idée qui nous vient en tête est bien sûr, la réduction du tabagisme. En effet, on estime que la consommation de tabac fumé est responsable de près de 8 cancers du poumon sur 10, de près de 7 cancers des voies aérodigestives supérieures sur 10 (bouche, larynx, pharynx et œsophage), de 50 % des cancers de la vessie, mais aussi de presque 30 % des cancers du pancréas.
Et quoi de mieux pour réduire le tabagisme, que les substituts nicotiniques, dont fait désormais partie la cigarette électronique ?
C’est dans ce cadre que l’association World Vapers’ Alliance (WVA) a récemment lancé plusieurs pétitions destinées à « rallier les voix » des nombreuses personnes qui ont déjà eu l’occasion de faire « l’expérience directe des bienfaits du vapotage » et qui ont ainsi cessé de fumer.
Une initiative bienvenue, mais à laquelle l’industrie du tabac n’est pas étrangère. En effet, la WVA est principalement financée par le Consumer Choice Center (CCC), lui-même en partie financé par de nombreux cigarettiers tels que Japan Tobacco International (JTI) ou Philip Morris International (PMI).
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