Simon Breheny est le directeur du département de Protection des Droits Juridiques, à l’Institut des Affaires Publiques en Australie. Il a expliqué dans le Daily Telegraph à quel point la cigarette électronique était une chance pour sauver des vies.
Il rappelle la gravité de la situation dans son pays, où le cancer des poumons, essentiellement provoqué par le tabac, a engendré la mort de plus de 8 000 personnes pour la seule année 2011. Le gouvernement a bien tenté de répondre au problème mais les solutions classiques n’ont pas porté leur fruit : interdiction de la publicité, augmentation des taxes appliquées sur les cigarettes etc…
Selon Simon Breheny, il faut laisser les consommateurs choisir les méthodes qui peuvent leur permettre de réduire les risques pour leur santé, au lieu d’encadrer leur fabrication, leur distribution et leur promotion comme c’est le cas actuellement en Australie, où les cigarettes électroniques contenant de la nicotine sont prohibées. On se souvient à ce sujet la malheureuse histoire de HeavenlyVapors.
Des organisations et des lobbies agissent à l’encontre du dispositif et des intérêts des fumeurs. Peter Hajek du Wolfson Institute of Preventive Medicine évoquait dans un article pour BMC Medecine l’an passé les actions mises en oeuvre par des organisations sanitaires et des activistes en faveur du tabac visant à décourager l’utilisation de l’e-cigarette.
Simon Breheny espère que la Therapeutic Goods Administration reconnaîtra bientôt les effets bénéfiques du passage de la cigarette à son opposé électronique. Cet organisme avait il y a quelques mois répertorié par erreur des vaporisateurs comme dispositifs médicaux, influencé par des cigarettiers selon le journal ABC.