Une étude réalisée en partenariat par 3 universités américaines a noté une diminution significative de certains biomarqueurs spécifiques au tabac lors du passage au vapotage.

186 fumeurs pour une recherche sur 6 semaines

Malgré les nombreuses études scientifiques déjà parues ayant prouvé que vapoter est moins nocif que fumer, certains travaux continuent pourtant d’affirmer le contraire. C’est notamment le cas de plusieurs recherches en provenance des États-Unis, pays continuant de lutter quotidiennement contre le vapotage. Aujourd’hui, c’est pourtant bien des USA que nous provient la recherche dont nous allons parler, dont la conclusion est que « les e-cigarettes pourraient constituer une stratégie de réduction des risques pour les fumeurs ».

Ce travail a été conduit dans le cadre d’une collaboration entre l’University of Kansas Cancer Center, la California State University San Marcos et la Brown University. Durant une période de 6 semaines, les scientifiques ont mené un essai randomisé comparant l’effet de l’utilisation des cigarettes électroniques de type pods, et des cigarettes de tabac, chez 186 fumeurs afro-américains et latino-américains.

Les participants ont été partagés en deux groupes : 125 étaient d’anciens fumeurs, consommant en moyenne 12,1 cigarettes de tabac par jour, et composaient le groupe des utilisateurs de vapoteuses. Tandis que les 61 autres ont été admis dans le groupe de contrôle, qui a continué de fumer normalement.

Ce qui a été le plus surprenant, c’est l’ampleur des changements subis par les personnes du groupe des e-cigarettes.<span class="su-quote-cite">Professeur Nicole L. Nollen</span>

Résultats

Pour cette recherche, les auteurs se sont concentrés sur les taux de NNAL, un biomarqueur qui provient de la métabolisation du NNK, un carcinogène pulmonaire spécifique au tabac, ainsi que ceux du monoxyde de carbone. Ils ont également pris en compte tout ce qui concernait de quelconques symptômes respiratoires.

Dans leurs conclusions, les chercheurs ont noté une diminution du taux de NNAL de 64 % chez les vapoteurs, de 47 % concernant le monoxyde de carbone, mais également une réduction des symptômes respiratoires de 37 %.

Ils ont également annoncé que bien que les réductions ont été moindres chez les doubles utilisateurs, une réduction du nombre de cigarettes fumées en parallèle de l’utilisation d’un vaporisateur personnel produisait également certains effets positifs.

Pour Nikki Nollen, chercheuse principale de l’étude, ces conclusions soutiennent l’utilisation des e-cigarettes comme « stratégie de réduction des risques » pour les fumeurs afro-américains et latino-américains, minorité « largement sous-représentée » dans les études de ce type.

En savoir plus sur la réduction des risques proposée par le vapotage

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