En instaurant un generational smoking ban, les Maldives franchissent une étape symbolique dans la lutte mondiale contre le tabagisme. Le pays interdit désormais le tabac à toute personne née après 2007, habitants comme touristes.
Une mesure radicale pour protéger les générations futures

À cette occasion, Sajidha Mohamed, Première dame du pays, a parlé d’une « étape historique (…) fondée sur des preuves pour briser le cycle de la dépendance et prévenir les maladies. » De son côté, le ministère de la Santé l’a qualifiée d’« audacieuse pour garantir que les jeunes Maldiviens grandissent libres de l’influence mortelle du tabac ».
Cette nouvelle loi, qui avait été ratifiée par le président Mohamed Muizzu en mai dernier, prévoit que les contrevenants s’exposent à une amende de 50 000 rufiyaa (environ 2 800 €) pour le tabac, et de 5 000 rufiyaa (280 €) pour les produits du vapotage, déjà interdits dans le pays.
Avec cette décision, les Maldives deviennent un laboratoire grandeur nature pour une politique de santé publique inédite, et dont les résultats diront si elle tient ses promesses.
D’ores et déjà, certains acteurs politiques souhaitent faire de même dans leurs pays. C’est notamment le cas du député français, Nicolas Thierry (Écologiste et Social), qui a présenté ce jour une proposition de loi en conférence de presse, accompagné par l’association Alliance contre le tabac (ACT).
Ils réclament une mesure similaire dans l’Hexagone, qui interdirait de vendre légalement du tabac à toutes les personnes nées après 2014. « Cette mesure s’applique à l’ensemble des produits du tabac, y compris le nouveau cheval de bataille des cigarettiers, le tabac chauffé, dans lequel Philip Morris International a déjà investi plus de 10 milliards de dollars depuis 2008. », a précisé ACT dans un communiqué.
Le reste de l’actualité internationale
