Le pays est désormais celui où la cigarette électronique est la plus lourdement taxée dans le monde.
Les liquides deviennent financièrement inaccessibles
Il y a quelques jours, la commission des finances s’est exprimée sur l’épineuse question du vapotage en annonçant qu’elle venait d’approuver une nouvelle taxe sur la cigarette électronique, proposée par le ministère de la Santé, et acceptée par le ministère des Finances, en novembre dernier.
Ainsi, en Israël, une taxe de 270 % du prix de gros sera bientôt imposée à tous les produits de la vape. De plus, tous les e-liquides seront également taxés à hauteur de 15,6 nouveaux shekels israéliens (NSI) par millilitre, soit 4,39 €.
Le prix d’un flacon de 50 ml d’e-liquide verra ainsi son tarif augmenter de près de 220 €, et ce, sans compter la taxe de 270 % du prix de gros, appliquée en amont. Pour le ministère de la Santé, qui a réagi à cette annonce, cette taxe n’est toujours pas assez élevée. Celui-ci demandait en effet qu’elle soit initialement plus haute de 30 %.
« Nous sommes aux prises avec le phénomène du tabagisme chez les jeunes. L’utilisation des cigarettes électroniques est maintenant une porte d’entrée facile dans le monde du tabagisme. Les données des écoles sont choquantes, la facilité avec laquelle les cigarettes [électroniques] peuvent être obtenues et leurs prix accessibles rendent l’ensemble de l’entreprise volatile, addictive et dangereuse pour la santé » a déclaré le président du comité et député Alex Kushner.
Avant d’ajouter :
« L’imposition de la taxe est un mouvement coordonné entre l’administration fiscale et le ministère de la Santé visant à réduire la consommation de cigarettes électroniques qui augmentent le risque de maladies cardiaques et respiratoires ».
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