Si les études concernant la vape se font de plus en plus régulières, le tabac chauffé n’est lui non plus pas en reste. C’est ainsi qu’une nouvelle étude conduite par PMI semble confirmer la réduction des risques offerte par l’iQOS.
L’iQOS offrirait une amélioration de la réponse biologique par rapport au tabagisme
Bien que l’étude en question n’ait pas encore été publiée dans quelconque revue scientifique, et ne le sera sans doute jamais vu la taille du conflit d’intérêt et le passé sulfureux de l’auteur, PMI s’est déjà dit satisfait de ses résultats :
“De nombreuses mesures de chimie et de physique des aérosols démontrent que les aérosols de l’iQOS contiennent en moyenne 90 à 95 % moins de constituants nocifs (que la cigarette combustible). Nos résultats confirment que ces émissions réduites se traduisent par une réduction de la toxicité en laboratoire et par une réduction de l’exposition dans les études cliniques. L’ERS (Exposure Response Study) apporte une nouvelle facette importante à la recherche de PMI : elle commence à explorer l’impact de ces résultats prometteurs en mesurant la réponse biologique des personnes qui passent à l’IQOS par rapport à celles qui continuent à fumer”.
Frank Luedicke, médecin en chef de PMI, a quant à lui déclaré :
“Ces résultats sont très encourageants. Nous croyons que cette étude sur l’IQOS est la première étude clinique de cette ampleur à évaluer directement le potentiel de réduction des risques d’un produit du tabac chauffé chez les personnes qui y ont recours. Tout ce que nous avons vu, y compris ces nouveaux résultats, continue d’indiquer la direction de la réduction des risques (…) Nous partagerons les résultats avec la communauté scientifique lors de multiples conférences au cours des prochains mois et nous attendons avec impatience leurs commentaires”.
Les résultats de l’étude ont dores et déjà été présentés à la FDA en date du 8 juin dernier, ainsi qu’à plusieurs conférences dont au Global Forum of Nicotine se déroulant ces jours-ci à Varsovie.
Ce n’est pas la première fois qu’une étude semble confirmer la potentielle réduction des risques offerte par les produits du tabac chauffé. Ainsi, le mois dernier, une étude allemande arrivait à la conclusion que les aérosols des produits du tabac chauffé contenaient beaucoup moins de composés toxiques que la fumée de cigarette.
Il est cependant nécessaire de rappeler que la grande majorité des études (dont celle-ci) est financée par l’industrie du tabac elle-même, et que leur totale objectivité peut donc, de ce fait, être remise en cause.