Particulièrement inquiets de l’entrée en vigueur prochaine de la PMTA, de nombreux vapoteurs se sont réunis ce week-end devant la Maison-Blanche, afin de manifester leur mécontentement.
We vape we vote
Mercredi prochain, 9 septembre, devrait marquer un tournant historique pour la vape américaine. En effet, à partir de cette date, tout produit du vapotage qui n’était pas sur le marché américain avant le 8 août 2016, et qui ne sera pas l’objet d’une demande d’autorisation de vente (PMTA), sera retiré des étals.
Avec environ 4 millions de produits de la vape actuellement en vente aux Etats-Unis, on estime que la très grande majorité d’entre eux devrait tout simplement disparaître, la Food and Drug Administration (FDA) ayant reçu seulement « quelques milliers » de demandes.
Les produits ayant fait l’objet d’une demande auront le droit de continuer d’être vendus pendant 1 an maximum, ou jusqu’à ce qu’ils aient été acceptés ou refusés par la FDA.
Une situation qui inquiète de nombreux vapoteurs américains, dont la Tennessee Smoke-Free Association (TSFA), qui participait ce week-end à une manifestation devant la Maison-Blanche, organisée par le mouvement We Vape We Vote.
Sur place, le président de l’association, Dimitris Agrafiotis, tenait un discours durant lequel il parlait « d’environ 10 000 vape shops à travers l’Amérique qui vont fermer », suite à l’épidémie de COVID-19 et la nouvelle réglementation qui arrive.
Le célèbre reviewer Phil Busardo était aussi présent, tout comme le président de l’American Vaping Association (AVA), Gregory Conley.
De son côté, la FDA, qui doit étudier chaque demande une à une, afin de définir si chaque produit est « approprié pour la santé publique », commence à avoir du mal à remplir son rôle.
L’organisme publiait en effet, jeudi dernier, un Tweet dans lequel elle annonçait que les vérifications concernant les demandes allaient prendre plus de temps que prévu.
Une situation compliquée donc, dont les seules victimes devraient être les vapoteurs américains ayant fait le choix de consommer de la nicotine à l’aide d’un outil de réduction des risques tabagiques, et les 34 millions de fumeurs du pays qui se retrouveront bientôt avec un choix de vaporisateurs personnels et d’e-liquides très réduit.
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