Le district de Columbia a récemment annoncé qu’il portait plainte contre Juul. Il rejoint ainsi les actions en justice de nombreux autres plaignants, tous bien décidés à faire payer le compagnon d’Altria pour « l’explosion du nombre de jeunes qui vapotent » aux Etats-Unis.
Le fabricant une nouvelle fois accusé de l’augmentation du nombre de jeunes qui vapent
Selon Karl Racine, procureur général, le « marketing viral » de Juul aurait contribué à l’augmentation du nombre de jeunes qui vapotent dans le district ainsi que dans l’ensemble du pays. Il accuse également le fabricant d’avoir « induit les consommateurs en erreur » au sujet de la forte teneur en nicotine contenue dans ses pods. Des comportements qui auraient « injustement et inconsciemment entraîné une nouvelle génération dans la dépendance à la nicotine ».
En plus de tous ces arguments, le district plaignant soulève plusieurs autres points :
- Juul aurait fait des allégations non étayées selon lesquelles les cigarettes électroniques sont plus sûres que le tabagisme traditionnel,
- n’aurait pas fait les vérifications adéquates de l’âge des clients avant de vendre des produits,
- n’aurait pas mis en oeuvre toutes les mesures dont l’entreprise s’est vantée pour montrer sa détermination à réduire le nombre de jeunes qui vapotent.
Par le biais de cette plainte, le district de Columbia rejoint les actions en justice d’autres plaignants tels que les Etats de Californie, New York, ou encore de Caroline du Nord.
A l’heure actuelle, Juul a cessé toute publicité pour ses produits aux USA, et ne vend plus que deux saveurs (tabac et mentol) sur le marché américain.
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