La semaine dernière, le conseil municipal de la ville de Springfield a fait le premier pas vers une interdiction de la vape dans les lieux publics, en votant une ordonnance qui restreindrait l’utilisation de la cigarette électronique, là où les produits du tabac le sont déjà. 

La vape toujours victime de sa mauvaise image 

De 100 à 300 $ d’amende, voilà ce à quoi pourraient s’exposer les vapoteurs de la ville de Springfield dans un futur proche, s’ils étaient attrapés en train de faire usage de leur cigarette électronique dans un lieu public. 

Malgré les désormais nombreuses études tendant à prouver que la vape est beaucoup moins nocive que le tabac combustible (95 % moins nocive sur le ministère de la santé britannique par exemple), la récente reconnaissance d’un grand organisme américain concernant ses bienfaits,  ou encore la volonté d’une célèbre revue médicale de bien faire la distinction entre vapotage et produits du tabac, la cigarette électronique continue malheureusement d’être méconnue de certaines personnalités politiques. 

C’est ainsi que le conseil municipal de la plus grande ville de l’ouest du Massachusetts a voté la semaine dernière, une ordonnance interdisant l’utilisation des produits de la vape, là où la consommation de tabac est interdite.

C’est à cette occasion qu’Helen Caulton-Harris, commissaire à la santé et aux services sociaux de Springfield, a déclaré : 

“Il existe différents systèmes d’administration de nicotine tels que la vape, et certains d’entre eux contiennent des substances cancérogènes et ne sont donc pas sains”.

La mise en application finale de cette nouvelle ordonnance sera votée le 20 août.

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