Problème, si celle-ci était censée aider les organismes de contrôle à s’y retrouver, il y a fort à parier qu’elle ne fasse rien d’autre que leur donner des maux de tête.
Nick, l’e-liquide à la vanille là, il est autorisé ?
Excellente nouvelle me direz-vous ! Et pourtant, il y a comme un hic.
En effet, l’organisme américain a publié cette liste sous forme brute (au format .CSV), à travers une liste (oui, une autre) qui en regroupe elle-même pas moins de 14. Autant de listes qui listent (qu’est-ce qu’on s’amuse) elles-mêmes tous les produits pour lesquels une autorisation a été demandée. Problème, puisqu’une autorisation doit être demandée pour chaque variante de chaque produit, certains e-liquides, par exemple, demandent à eux seuls de faire plusieurs centaines de demandes ! Concentration en nicotine, format, taux de PG/VG, type de flacon et autres, autant de caractéristiques qui demandent autant d’autorisations. Par exemple, l’e-liquide Peppermint de la marque Rattlesnake prend à lui seul… 857 lignes.
Ainsi, ce sont au total 14 listes comprenant chacune 430 001 lignes (soit un peu plus de 6 millions de lignes) qu’il est nécessaire de consulter pour avoir la quasi-totalité des produits pour lesquels une demande de PMTA a été effectuée. Quasi-totalité parce que oui, la FDA a en plus précisé que ces listes ne sont pas complètes puisqu’elles ne comprennent pas les produits pas encore en vente pour lesquels une demande a été effectuée, ni les produits normalement interdits (de type pods), mais pour lesquels une autorisation peut également être demandée.
Voilà qui devrait beaucoup aider les commerces et autres organismes de contrôle pour vérifier si un e-liquide est légalement autorisé à être vendu ou non.
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