L’American Cancer Society a fait part d’une diminution record de 2,4 % du nombre de cancers aux États-Unis, entre 2017 et 2018.

Le vapotage y serait-il pour quelque chose ?

La semaine dernière, l’American Cancer Society (ACS) a publié un communiqué de presse informant des derniers chiffres aux États-Unis, en matière de taux de cancer dans le pays. Et les nouvelles sont plutôt bonnes puisque l’organisation a indiqué qu’entre les années 1991 et 2018, le taux global de mortalité par cancer a diminué de 31 %, dont 2,4 % uniquement de 2017 à 2018.

Alors que le document rappelle que le cancer du poumon est à lui seul responsable du même nombre de décès chaque année que les cancers du sein, de la prostate et colorectal combinés, Rebecca L. Siegel, auteure principale de l’étude, explique cette diminution par la baisse du tabagisme, mais également grâce aux progrès médicaux réalisés dans ce secteur.

« Nous avons une baisse continue du taux de mortalité par cancer depuis 27 ans maintenant, mais ces dernières années, la baisse s’est vraiment accélérée », déclare-t-elle.

Si rien dans le communiqué de presse ne parle du vapotage, il ne fait que peu de doutes que celui-ci a largement participé à la diminution du taux de prévalence tabagique aux USA, et donc à la mortalité par cancer du poumon.

Fin 2018, le CDC indiquait dans l’un de ses rapports que le nombre de fumeurs en 2017 n’avait jamais été aussi bas aux États-Unis. Et si là encore, la cigarette électronique n’était pas citée comme possible cause de cette diminution, force est de constater que ces excellents chiffres correspondent parfaitement avec l’époque où le vaporisateur personnel a commencé à être massivement adopté dans le pays.

Pays qui ne cesse de continuer de lutter contre ce qui est aujourd’hui reconnu comme étant l’outil de sevrage tabagique le plus efficace du marché.

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