Une manière selon elle de participer à réduire la disponibilité de ces produits sur le marché.
Atterrissage difficile pour la puff
Le « problème de la puff » s’invite partout, y compris dans des endroits inattendus. Il y a quelques jours, par le biais d’un communiqué de presse, la compagnie aérienne Cargolux, spécialisée dans le vol de fret, a fait savoir qu’elle interdit désormais le transport de cigarettes électroniques jetables sur tous ses vols, y compris ceux opérés par sa filiale, Cargolux Italia.
Mettant en avant les méfaits écologiques de ces produits, la compagnie les décrit également comme présentant « un risque important pour la santé humaine, en particulier pour les jeunes générations, en raison de leur commercialisation ciblée avec des arômes attrayants ».
Vous partez en voyage ? N’hésitez pas à consulter notre guide pour savoir comment voyager en avion accompagné de votre vaporisateur personnel.
« L’interdiction de transporter des cigarettes électroniques jetables reflète l’engagement de Cargolux en faveur de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité. Avec cette action, nous espérons contribuer à réduire la disponibilité de ces produits sur le marché. En tant qu’entreprise citoyenne responsable, Cargolux souhaite que cette initiative encourage d’autres opérateurs logistiques à adopter des mesures similaires », a expliqué Richard Forson, président et CEO de Cargolux.
Une nouvelle mesure qui rappelle que, plus le temps passe, moins la puff semble désirable en Europe. Il y a quelques jours, la Belgique indiquait que son interdiction entrerait en vigueur en 2025. Peu auparavant, la France annonçait saisir la Commission européenne pour faire de même dans les mois à venir.
Après une envolée spectaculaire de la popularité des puffs dans le monde, tout semble indiquer que son atterrissage risque bien d’être mouvementé.
Le reste de l’actualité des puffs