Vendredi dernier, les députés Britanniques ont fait part de leur souhait d’assouplir la législation concernant la vape, de telle manière à notamment pouvoir la promouvoir en tant qu’outil de sevrage tabagique officiel. 

La vape bientôt prescrite par les médecins Britanniques ?

Promouvoir la vape comme étant moins nocive que la consommation de tabac, réduire les taxes qui lui sont appliquées, assouplir la réglementation sur ses restrictions dans les lieux publics, ou encore réaliser une révision des systèmes d’approbations afin de pouvoir la prescrire comme outil de sevrage tabagique, autant de pistes que les parlementaires Britanniques ont annoncé vouloir explorer, vendredi dernier.

Alors que le nombre de fumeurs ne cesse de décroître au Royaume-Uni, avec un taux de 14,9 % pour l’année 2017, alors qu’il était encore de 19,8 % en 2011, il semblerait que les nombreux efforts du pays, particulièrement afin de promouvoir la cigarette électronique, soient en train de payer.

Il faut dire que depuis le désormais célèbre rapport du Public Health England (PHE), ayant conclu que la vape était au moins 95 % moins nocive que le tabac fumé, le pays semble être en train de tout miser sur ce nouvel outil considéré par beaucoup, comme révolutionnaire. 

Ainsi, après la mise en place de VAPril, opération consistant à dédier un mois entier à la promotion de la vape chaque année, il semblerait que les députés Britanniques souhaitent aller encore plus loin, et songent désormais sérieusement à la classifier comme outil de sevrage tabagique, un fait qui permettrait alors aux médecins du pays de pouvoir la prescrire à des fumeurs souhaitant arrêter le tabac. 

Pour Norman Lamb, ancien ministre d’État aux soins, et actuel président du Science and Technology Select Committee, “si elle est utilisée correctement, la cigarette électronique pourrait être une arme clé dans l’arsenal du NHS (National Health Service) afin d’aider les fumeurs à arrêter de consommer du tabac”.

L’association Action on Smoking and Health (ASH) a naturellement accueilli favorablement cette nouvelle, et déclaré que “le fait de permettre aux médecins de prescrire des e-cigarettes pourrait être particulièrement important pour les personnes à faibles revenus et celles qui souffrent d’une forte dépendance”.

What’s up in UK ?

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