Dans un rapport qu’il a publié sur Wikileaks un officier fugitif de la Royal Navy au Royaume-Uni a dénoncé l’utilisation d’e-cigarettes à bord des sous-marins nucléaires malgré une interdiction formelle.

Les autorités navales britanniques vont se pencher sur les risques réels de l’e-cigarette à bord de ses navires

sous-marinLes marins de la Royal Navy au Royaume-Uni seront probablement autorisés à l’avenir à vapoter à bord des sous-marins nucléaires. Cette décision pourrait intervenir suite à un rapport publié par un officier fugitif de la Royal Navy sur wikileaks. Il remettait en cause la sécurité à bord des sous marins britanniques et évoquait entre autres l’utilisation, malgré l’interdiction, d’e-cigarettes à bord des navires. Son rapport n’incriminait pas de dangers à proprement parler de la cigarette électronique mais les réactions d’un camarade de vaisseau à court de produits et en manque de nicotine.

Plusieurs fonctionnaires du ministère de la Défense semblent être d’avis que les dispositifs de vapotage ne constituent pas vraiment de risque d’incendie, et qu’ils pourraient être utiles en permettant aux marins fumeurs ou vapoteurs de surmonter les manques de nicotine à bord.

L’Institute of Naval Medecine est maintenant chargé de savoir si l’utilisation du vaporisateur personnel peut poser des risques d’incendie à bord des navires et si l’interdiction des cigarettes électroniques peut être levée pour que les marins qui en auraient besoin puissent consommer la nicotine par le moyen qu’ils préfèrent.

Ainsi, alors que la Royal Navy pourrait autoriser l’utilisation du dispositif de vapotage à bord de sous-marins nucléaires, des compagnies ferroviaires britanniques s’apprêtent de leur coté à l’interdire à bord des trains et dans les gares pour le confort des passagers.

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