Le Snus est un produit du tabac en poudre qui est placé sous la lèvre supérieure pendant de longues périodes. Il est considéré par de nombreux experts comme un produit efficace de réduction des risques face au tabac fumé, et est extrêmement populaire en Norvège et en Suède. La popularité du snus a même conduit ces deux pays à enregistrer de très faibles niveaux de tabagisme ainsi que des taux de cancer du poumon parmi les plus bas d’Europe.

Ce produit du tabac n’est pas bien connu au Royaume-Uni mais connait tout de même une certaine adoption, et notamment chez des footballers qui rechercheraient un effet stimulant dans la pratique de leur sport. Malheureusement, le journal Today’s Sun a récemment décrit cette alternative plus sûre au tabagisme comme un “poison dans la bouche” et une “mauvaise chose sans équivoque”, avec un militant bien connu des vapoteurs, Stanton Glantz, expliquant “que [si] l’on saute du dixième étage d’un bâtiment ou du 20e, l’effet est le même”, en le comparant au tabagisme.

Quand la presse véhicule de fausses informations

Malheureusement pour les défenseurs de la réduction des risques tabagiques, ces déclarations ne font que répandre des informations erronées qui pourraient empêcher de nombreux fumeurs de passer vers des alternatives plus sûre au tabac fumé. Une étude publiée dans le Lancet l’an dernier n’a en effet révélé aucune preuve de dommages causés par l’utilisation à long terme du snus.

“Les fumeurs qui choisissent des alternatives au tabagisme ont besoin d’entendre de vrais experts, et non pas le non-sens de militants affamés de publicité”, a déclaré Sarah Jakes, présidente de la New Nicotine Alliance, une organisation qui soutient et milite pour la réduction des méfaits du tabac.

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