Après la vente, le pays souhaite désormais interdire l’utilisation de tout produit de la vape ou du tabac chauffé.

Un pays qui ne compte que peu de fumeurs

Photo du drapeau du PanamaSi depuis 2014, l’interdiction de vente des produits de la vape est actée au Panama, le pays souhaite aujourd’hui aller encore plus loin. Il y a quelques jours, l’Assemblée nationale a voté un nouveau projet de loi qui interdirait cette fois-ci, l’importation, la commercialisation, et même l’utilisation personnelle de tous les produits de la vape, du tabac chauffé, ainsi que de tout autre dispositif électronique similaire, contenant ou non de la nicotine. Seule exception à ces nouvelles règles, la possibilité de proposer ces produits dans certaines zones exclusives du pays, très restreintes, dont le seul objectif est de permettre l’exportation du matériel.

En plus de ces restrictions, l’Assemblée nationale a également interdit la vente et la promotion en ligne, tout en offrant aux douanes nationales le pouvoir de saisir tout produit qui contreviendrait à cette nouvelle législation.

Pour les associations locales de défense du vapotage, ce nouveau projet de loi ne sert qu’à maintenir une interdiction dépassée, rappelant que de nombreux pays du monde embrassent désormais la réduction des risques offerte par ce genre de produits. Elles avertissent également qu’une mesure de ce type ne ferait que forcer les vapoteurs actuels à se tourner vers le marché noir. Le projet de loi doit désormais être accepté par le Président, avant d’entrer en vigueur.

Si ces mesures peuvent paraître extrêmes, il est utile de rappeler que le Panama est le pays d’Amérique qui enregistrait en 2013, le plus faible taux de fumeurs, avec seulement 6,4 % de sa population qui consommaient des cigarettes.

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