Avec plus de 40 000 répondants, cette enquête est la plus grande menée en France à ce jour sur la cigarette électronique. Et ses résultats sont éloquents.

Durcir la législation aurait de lourdes conséquences

 

L’enquête en bref :

  • 40 000 répondants.
  • 96 % des vapoteurs auraient réduit ou arrêté le tabagisme.
  • 88 % estimeraient que la diversité des arômes est importante.
  • 85 % indiqueraient que le plus faible coût du vapotage les aurait incités à passer à la cigarette électronique.

 

Alors que la pétition Merci la vape poursuit sa route et s’approche des 90 000 signatures, les quatre associations françaises de défense du vaporisateur personnel, AIDUCE, SOVAPE, La vape du Cœur et FIVAPE, viennent de publier les résultats de leur grande enquête. Réalisée auprès de plus de 40 000 vapoteurs, celle-ci est la plus grande menée à ce jour dans l’Hexagone. Son objectif est clair : interpeller les pouvoirs publics à l’aide de chiffres qui parlent. 

Cette première synthèse de l’enquête MERCI LA VAPE doit donc interpeller les pouvoirs publics sur les risques sanitaires considérables que représentent la persistance du dénigrement et de la désinformation sur le vapotage, ainsi que les projets de taxes supplémentaires sur les produits, et de prohibition des arômes.<span class="su-quote-cite">Extrait du compte-rendu de l'enquête</span>

Premier chiffre communiqué par les associations, 96 % des vapoteurs auraient réduit ou arrêté le tabagisme depuis qu’ils utilisent une cigarette électronique, dont la quasi-totalité (97 %) soulignerait que la vape les y a aidés. Une donnée qui confirme les résultats de nombreuses études scientifiques ayant conclu que le vaporisateur personnel est, à l’heure actuel, l’outil de sevrage tabagique le plus efficace du marché

Autre chiffre intéressant, 88 % des répondants estimeraient que la diversité des arômes des e-liquides les a détournés du tabagisme. À une période où cette diversité n’a jamais été aussi menacée, notamment par la prochaine révision de la TPD, cette donnée souligne pourtant son importance pour les fumeurs désireux d’arrêter de fumer grâce au vapotage. D’ailleurs, en cas d’interdiction de ces arômes, 57 % indiqueraient qu’ils continueront de s’en fournir en passant par le marché noir, et 32 % qu’ils se remettront tout simplement à fumer. 

Face au fléau du tabagisme qui tue prématurément 75 000 personnes chaque année en France, la vape n’est pas un problème, c’est une solution.<span class="su-quote-cite">Extrait du compte-rendu de l'enquête</span>

Et les arômes concerneraient une vaste majorité des utilisateurs de cigarettes électroniques puisque 74 % des sondés vapoteraient des fruités et 42 % des gourmands. Les e-liquides mentholés seraient plébiscités par 22 % des participants lorsque les saveurs boissons ou classics gourmands seraient préférées par 15 % des vapoteurs. Ils ne seraient ainsi que 12 % à vapoter des liquides classics, seule saveur qui serait autorisée en cas d’interdiction des arômes.

Même son de cloche concernant une potentielle taxation du vapotage. 85 % des 40 000 répondants auraient estimé que le coût réduit des produits de la vape les a incités à réduire leur tabagisme, et 52 % indiqueraient que cette économie a même été « essentielle ». En cas d’augmentation du prix des produits de la vape, si 52 % feraient part de leur volonté de se tourner, là encore, vers des sources d’approvisionnements parallèles, près d’un quart (26 %) indiqueraient qu’ils retourneront également au tabagisme. 

Des chiffres qui démontrent qu’un durcissement de la législation du vapotage aurait de lourdes conséquences, notamment en renvoyant près d’un quart des vapoteurs au tabagisme, produit dont on sait qu’il tue un utilisateur sur deux. 

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