Des commerçants présentent certains e-liquides qu’ils distribuent comme compléments alimentaires. Le journal L’express s’est intéressé à ces nombreux arguments commerciaux utilisés pour séduire les fumeurs et les vapoteurs.

Des e-liquides contre la fatigue ou le vieillissement

Non, la cigarette électronique aux vitamines n'existe pas En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/non-la-cigarette-electronique-aux-vitamines-n-existe-pas_1571452.html#kDOXfQwYl4S2Y8MZ.99

Non, l’e-cigarette aux vitamines n’existe pas” sur le site de l’Express

Nous avions déjà évoqué la solution Vapor Diet, censée calmer les petits creux et contribuer à la perte de poids. L’AIDUCE avait déjà alerté le public par le passé sur les prétendus vertus thérapeutiques que présenteraient certains e-liquides vendus dans le commerce ou sur la toile.

Plusieurs distributeurs de produits liés à la cigarette électronique ont déjà pu tromper les vapoteurs et continuent sans doute à tromper les plus naïfs lorsqu’ils indiquent la présence de vitamines dans leurs e-liquides. C’est en tous cas ce que pense un journaliste de l’Express dans un article récemment publié sur le site du journal. La société Cigafyl vend par exemple des e-liquides à la vitamine A, B, C, D ou E en 6 mg du fabricant Dekang. Le site Electrocigarette vendrait quant à lui un e-liquide intitulé Coenzyme Q10, un antioxydant.

Alors que les argumentaires commerciaux pourraient porter à confusion sur les effets de ces liquides révolutionnaires, les responsables des boutiques interrogés par l’Express estiment qu’il n’y aurait pas de publicité mensongère, néanmoins de nombreux consommateurs pourraient se méprendre sur les véritables propriétés des ces produits explique le quotidien.

Le site The Verge aurait étudié en profondeur la question de certains produits conçus par VitaCigs, ces derniers contiendraient de très petites doses de vitamines (s’élevant à 1/5000e de nos besoins en vitamine A et 1/11e pour ceux en vitamine B1). Pour ce média américain de sérieux doutes pèseraient sur le bien-fondé des arguments commerciaux utilisés par ce vendeur et met en garde le lecteur sur l’incidence que pourrait éventuellement avoir un échauffement de ces molécules en cas de vaporisation dans un e-liquide.

L’Express rappelle que les arguments avancés par les fabricants ne sont pour l’instant en aucun cas validés scientifiquement mais que le faible encadrement de la publicité leur permet une liberté quasi infinie pour communiquer sur leurs produits.

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