Le vapotage passif ne représenterait pas de danger pour l’entourage selon une récente étude espagnole.
Une nouvelle étude vient s’ajouter aux nombreuses autres montrant que le vapotage passif, à la différence du tabagisme passif, ne pourrait poser aucun problème de santé pour l’entourage du vapoteur. Une connaissance scientifique importante pour le législateur qui souhaite pourtant interdire cette pratique dans certains lieux publics.
C’est le cardiologue Konstantinos Farsalinos comme à son habitude qui commente le premier cette publication du Conseil supérieur de la recherche scientifique espagnole (Consejo Superior de Investigaciones Científicas). Publié dans la revue américaine PubMed, le document fait état d’une absence de nicotine dans l’air expiré par les vapoteurs, et confirme les précédentes conclusions du chercheur grec.
Les composés organiques volatiles (VOC) analysés
Les résultats présentés par les chercheurs espagnols annulent également le risque lié à la présence d’aldéhydes dans l’air. “En outre, l’étude montre l’absence de plusieurs composés toxiques non seulement dans l’air expiré, mais aussi dans l’aérosol, ce qui est pertinent pour la sécurité des e-cigarettes comparée aux énormes émissions comprises dans la fumée du tabac” comment Konstantinos Farsalinos sur son blog.
Si le scientifique grec pointe du doigt un problème méthodologique dans l’étude espagnole (temps de rétention de la vapeur expirée), il souligne néanmoins l’importance de ces travaux qui précisent à la fois la nature de l’air exhalé par le vapoteur mais aussi la vapeur émise directement par l’appareil.
Une contribution intéressante dans un pays où la vape ne se porte malheureusement pas très bien.
