De nombreux fumeurs s’interrogent quant à l’utilisation de la cigarette électronique et de ses conséquences. Le Journal du Centre (Le JDC) a levé le voile sur plusieurs questions que se pose le grand public quant à ce dispositif.
De multiples interrogations
On apprend d’une part qu’il serait préférable de procéder à un sevrage progressif du tabac. Le Docteur Presles, que l’on retrouvera très bientôt au salon Vapexpo, affirme en effet qu’il faut “apprendre à utiliser correctement son nouveau matériel” et les bénéfices se ressentent au fur et à mesure.
D’autre part, il est incontestable que les cigarettes électroniques classiques demeurent plus efficaces que les modèles jetables. Le même Docteur Presles estime néanmoins que les produits jetables peuvent servir lorsqu’on constate que la batterie de son e-cigarette rechargeable est vide et qu’on est tenté par un retour vers le tabac.
Lejdc poursuit en rassurant les internautes au sujet de la supposée dangerosité des e-liquides. Contrairement à ce que certaines personnes peuvent raconter, ils ne sont pas à l’origine de maladies auto-immunes ni des perturbateurs endocriniens. Il ne faut tout de même pas les laisser à la portée des enfants, puisque des intoxications accidentelles sont toujours possibles, même si elles sont extrêmement rares.
La question du vapotage passif est également abordée. Hormis des odeurs qui peuvent être inconfortables, il n’y a pas véritablement de risque à utiliser une cigarette électronique à proximité de son entourage. En effet, tous les composants présents dans le tabac à l’origine de graves pathologies n’existent pas dans l’e-cigarette. De plus l’aérosol se dissipe très rapidement dans l’air, de l’ordre d’une dizaine de secondes selon une étude du professeur Dautzenberg.
[ndlr] Rajoutons que la nicotine contenue dans la vapeur pourrait néanmoins susciter un léger débat, c’est en tous cas une question qu’avait soulevée le pneumologue en retrouvant des traces de nicotine dans les urines des vapoteurs passifs, tout en concluant que la cigarette électronique ne représentait pas de risque réel de “tabagisme passif”. Même si le professeur Dautzenberg ne trouve pas de justificatifs scientifiques à une interdiction de vapoter dans les lieux publics, il évoque en revanche un principe d’exemplarité pour appuyer son opposition à ce type de pratique (le fumeur ne souhaitant pas être tenté ou nargué par le vapoteur).
Par ailleurs, Lejdc évoque les nouvelles solutions proposées dans le commerce à l’image des cigarettes électroniques connectées, type Smokio, Kosmo ou encore MyVaps. Ces aides au sevrage ne sont probablement pas plus efficaces que leurs homologues classiques” cependant elles peuvent aider les fumeurs à suivre leur consommation au quotidien“.