2017 a vu l’introduction du paquet neutre, 2016 la première édition du mois sans tabac, ces actions ont-elles fait évoluer la perception des français du tabac ?

Pour répondre à ces questions – et à d’autres – l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) lance la deuxième vague de l’enquête  DePICT (Description des Perceptions, Images et Comportements liés au Tabac).  A partir d’aujourd’hui et jusqu’à la mi-novembre 4 000 adultes et 2 000 jeunes (12-17 ans) représentatifs de la population française seront interrogés par téléphone.

Selon l’Iserm, comprendre les perceptions du tabagisme les comportements notamment des jeunes vis-à-vis du tabac permettra de mettre en place des politiques efficaces de prévention et de lutte contre le tabagisme. En Europe, la France est l’un des pays où la prévalence tabagique chez les jeunes est la plus élevée, l’Institut rappelle que 38% des jeunes de 16 ans sont fumeurs.

Les données 2016 avaient permis de produire certains chiffres clé :

  • il existe “une sorte de guerre/un conflit entre fumeurs et non-fumeurs”
    • 45% des Français âgés entre 18 et 64 ans
    • 29% des jeunes entre 12 et 17 ans ont affirmé qu
  • on est moins bien accepté quand on est fumeur :
    • pour 31% des adultes
    • 23% des adolescents
  • fumer permet d’être plus à l’aise dans un groupe :
    • 24%  18 et 64 ans
    • contre 13% des plus jeunes.
  • un fumeur adulte sur deux a dit avoir eu envie d’arrêter de fumer dans les 12 mois précédents l’enquête,
  • 3 fumeurs sur 4 pensent que les messages de santé sur les paquets de tabac sont crédibles.

Certains regretteront que la vape soit absente des questionnaires. Nombre de vapoteurs ont fait l’expérience de la difficile acceptation sociale du dispositif de réduction des risques. Ce type de données permettraient d’objectiver les propos souvent entendus mais aussi de comprendre la pratique et l’encourager si cet axe de santé publique venait à être encouragé. 

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