Selon un quotidien américain, Juul serait sur le point de verser près de 2 milliards d’euros de primes à tous ses employés afin de calmer le mécontentement de certains s’exprimant suite à l’entrée d’Altria dans le capital de l’entreprise.
Un pacte avec le diable
Si cette vente déplaît à bon nombre de vapoteurs qui y voient un partenariat entre la plus grosse entreprise de vape des États-Unis et l’un des poids lourds de Big Tobacco, elle ne semble pas non plus plaire à plusieurs employés de Juul. En effet, selon le Wall Street Journal, plusieurs d’entre eux se seraient plaints de cette vente au sein même de la messagerie interne de l’entreprise. L’un d’eux n’hésitant pas à parler d’un « pacte avec le diable ».
Reconnaissant l’esprit « contre-intuitif » de cette action au sein d’un communiqué de presse, Kevin Burns, PDG de Juul, rappelle toutefois que ce copinage avec le cigarettier devrait permettre d’ « accélérer le processus permettant aux fumeurs de passer à la vape » puisque Altria mettra à disposition de l’entreprise son « organisation commerciale couvrant plus de 230 000 points de vente ». Une affiliation qui devrait également permettre à la société de vape d’insérer de petits papiers expliquant les bénéfices de la vape au sein de tous les paquets de cigarettes des marques gérées par le cigarettier.
Quoi qu’il en soit, afin de calmer la colère grandissante de plusieurs de ses employés, le quotidien américain rapporte que Juul serait sur le point de débloquer une enveloppe de 2 milliards de dollars répartis entre les 1 500 travailleurs de la société, selon le nombre d’actions possédées par chacun.
Un bonus qui devrait être versé en 4 fois au cours des 2 prochaines années, et qui apparaît clairement comme un moyen pour la société, d’acheter la paix sociale.
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