Il est possible, depuis le 21 février et jusqu’au 16 mai, de répondre sur le site de la Commission européenne à une consultation publique sur le cadre législatif de la lutte antitabac. Et les quelques minutes de votre temps que vous y consacrerez seront extrêmement bien utilisées. Voici pourquoi.

Une consultation pour les gouverner tous

Depuis le 21 février, et jusqu’au 16 mai, la Commission européenne a lancé une consultation publique sur la législation dans le cadre de la lutte antitabac. Le but est de demander leur avis aux citoyens sur différents sujets qui seront abordés dans le cadre de la future révision de la TPD.

Depuis le lancement, le site semblait présenter de nombreux bugs, mais ceux-ci semblent résolus désormais.

Sur le site de la Commission, il est stipulé que « Les multiples activités de consultation visent à garantir que les travaux stratégiques sont menés de manière ouverte et transparente », ce qui n’est évidemment pas une garantie que les avis seront écoutés.

Les objectifs sont ainsi formulés :

  • contribuer à recenser les lacunes en matière de connaissances;
  • identifier de nouvelles sources d’éléments probants et renforcer la base factuelle;
  • collecter des données qualitatives et quantitatives à l’appui de l’élaboration des politiques (par exemple, les déterminants socio-économiques);
  • recueillir des informations sur les difficultés de mise en œuvre, les obstacles, les promoteurs et les facilitateurs;
  • établir des pratiques fondées sur des éléments probants;
  • évaluer ce qui a fonctionné (moins) correctement et voir où des améliorations sont possibles à l’avenir;
  • mieux comprendre les différents points de vue, perceptions des problèmes et arguments des différents groupes de parties prenantes.

À l’heure où cet article est écrit, il y a environ 900 répondants, dont la moitié sont italiens. Suivent les Français (21%) et les Allemands (8%).

Répondre à la question

Il est important de répondre massivement, même si, comme lors de la dernière participation, la Commission balaie les résultats sous le tapis sous un prétexte fallacieux. Le texte sera, en effet, porté par les députés européens, qui sont de mieux en mieux informés sur la vape. Nombre d’entre eux sont indécis, et voir d’anciens fumeurs promouvoir la vape après l’avoir eux-mêmes testée peut faire pencher la balance.

Le lien vers le questionnaire est ici.

Un petit conseil : lisez attentivement les questions. La plupart des tableaux à choix multiples mélangent absolument tous les produits, la cigarette électronique et le tabac dans la même question.

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