Les résultats d’une récente enquête menée par l’Office for National Statistic (ONS) viennent contredire une nouvelle fois en Grande-Bretagne, l’hypothèse selon laquelle la cigarette électronique serait une passerelle vers le tabagisme chez les non-fumeurs.

Des utilisateurs fumeurs ou ex-fumeurs de mieux en mieux informés

De manière générale l’enquête a révélé que le nombre de fumeurs était passé de 46 % en 1974 à 19 % en 2013. Plus particulièrement les données recueillies entre janvier et mars 2014 montrent que la plupart des vapoteurs sont des anciens fumeurs ou des fumeurs réguliers. Plus de la moitié des vapoteurs interrogés ont déclaré qu’ils utilisaient leur vaporisateur dans le but d’arrêter de fumer, et pensent que l’e-cigarette est moins nocive que la cigarette traditionnelle.

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L’ONS a estimé qu’il était crucial de rendre publique ces résultats préliminaires afin de satisfaire les besoins d’informations au sujet de la cigarette électronique.

Kevin Fenton, director of health and wellbeing at Public Health England

Kevin Fenton, le directeur national de la Santé et du Bien-être public (département de la Santé) a déclaré qu’au vu du nombre croissant de vapoteurs, il était désormais important de mettre un accent sur le contrôle de qualité et de sécurité sur ce produit. Il pense que l’adoption d’une réglementation en faveur de l’e-cigarette aidera à réduire considérablement le taux de mortalité annuel causé par le tabagisme en Angleterre.

Selon certaines modalités (allégations thérapeutiques, taux de nicotine, …) le vaporisateur personnel devrait être considéré comme étant un médicament d’ici 2016 au Royaume-Uni, d’après l’organisme Medicines and Healthcare Products Regulatory Agency, équivalent de l’ANSM en France.


Via ONS et BBC

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