Une enquête sur l’usage de la cigarette électronique et du tabac en milieu scolaire a été réalisée de mars à juin 2014 en France, auprès de plus de 3 000 collégiens, lycéens et étudiants en CAP et en BTS. Elle est à l’initiative de la Fondation du Souffle contre les maladies respiratoires, qui a cherché à déterminer la fréquence de l’expérimentation du vaporisateur et essayer de repérer un éventuel effet d’incitation de ce dispositif au tabagisme.
Pas d’arguments pour affirmer que le vapotage soit, à l’heure actuelle, un mode d’entrée fréquent dans l’addiction à la nicotine
56% des jeunes interrogés ont affirmé avoir essayé au moins une fois la cigarette électronique, et un peu plus d’un tiers ont déclaré déjà avoir vapoté à plusieurs reprises.
Nous apprenons également d’après les résultats de cette enquête que la prévalence est un peu plus importante chez les garçons que chez les filles. Tout sexe confondu, ils sont approximativement 3 sur 4 à expliquer avoir testé l’e-cigarette par curiosité, et presque 1 élève sur 5 a raconté qu’il avait vapoté dans le but de diminuer sa consommation tabagique ou parvenir à l’arrêter totalement.
Près de 8 jeunes vapoteurs sur 10 ont choisi un arôme aux fruits ou aux produits sucrés et seulement 16 % des expérimentations concernent ceux qui n’ont jamais fumé par le passé. C’est le point essentiel à retenir de cette enquête de la Fondation du Souffle contre les maladies respiratoires. Les auteurs de ce travail ont conclu que “l’expérimentation du tabac est presque toujours antérieure à celle de la cigarette électronique” et que l’usage du vaporisateur “avec nicotine est l’apanage presque exclusif des fumeurs.”
Source : Lesouffle.org (PDF)